Ce mercredi 30 novembre 2022 à 16h00, l’Association Sportive Bana Nouvelle génération de Brazzaville reçoit le l’Association Sportive Otoho d’Oyo (AS Otoho d’Oyo) l’actuel dauphin du championnat national direct de Ligue 1 du Congo Brazzaville, à l’occasion de la septième journée de championnat.

Chaque année le match opposant le leader du championnat national direct de Ligue 1 du Congo Brazzaville à son dauphin, concentre toujours le regard des fanatiques du football Congolais. Pour cette confrontation en championnat entre AS BNG et AS OTOHO, les enjeux sont plus gros que le spectacle que pourrait nous offrir les différents acteurs.  Les deux équipes sont respectivement premières et deuxièmes du championnat de Ligue 1 du Congo Brazzaville avec le même bilan au niveau des victoires (4v), et chacune d’entre elles veut s’installer sur le trône de Ligue 1 du Congo Brazzaville.

Une dynamique (plus ou moins) similaire

Depuis le début de la saison, l’Association Bana Nouvelle Génération de Brazzaville et les Sportifs d’Owando se tiennent à courte distance, chacun à tour de rôle ayant profité des erreurs de l’autre pour avoir la première place du championnat. D’un côté, avec quatre victoires consécutives après sa défaite du match d’ouverture, en plus d’un match nul, l’AS Otoho a retrouvé le rythme pour atteindre ses objectifs. De l’autre côté, le leader AS Nouvelle Génération est en pleine forme. La mauvaise passe face à JST (3-3) semble déjà oubliée et les chiffres parlent en leur faveur : quatre victoires, deux matchs nuls et zero défaite.

Une équipe de l’AS BNG un tout petit peu supérieur que AS OTOHO

Avec la dynamique des joueurs de Cédric Nanitélamio, les observateurs du football congolais font de l’AS BNG le favori. Un statut que refuserai sans doute le jeune technicien congolais, car dans ce genre de match, il n’y a pas vraiment de favori. La rencontre peut avoir certes un caractère spécial, mais les deux entraîneurs savent qu’il vaut mieux évacuer la pression de l’enjeu.

Cédric Nanitélamio face à Julien Mette 

Deux entraîneurs pour deux philosophies différentes. S’il faille reconnaître et louer le travail abattu par le jeune entraîneur Cédric Nanitelamio du côté de l’AS BNG, on ne dirait pas autant pour Julien Mette, lui qui a été recruté pour aider l’AS Otoho à réussir sa campagne en Ligues des Champions Africaines CAF et malheureusement pour lui, il a échoué à sa mission.

D’un côté, on a un Cédric Nanitelamio, congolais, ayant fais ses classes  uniquement au Congo et qui à une équipe de jeunes joueurs avec un énorme volume de jeu, disciplinée, inexpérimentée certes, mais avec des qualités techniques individuelles appréciables. Ayant une bonne connaissance du championnat national direct de Ligue 1 du Congo Brazzaville, Cédric Nanitelamio arrive à inculquer à son équipe une certaine hargne de la gagne et une discipline qui fait de son équipe l’une des meilleures défenses du championnat. C’est à féliciter. Nul ne doute que Cédric  Nanitelamio, remportera le Prix NDEMBOMAG du meilleur entraîneur congolais de l’année.

De l’autre côté on a un Julien Mette qui peine à s’imposer comme un entraîneur de référence en Afrique à l’instar d’un Hervé Renard. L’ancien footballeur amateur français, a déjà expérimenté le championnat national congolais de 2016 à 2017 avec le Tongo FC, de 2018 à 2019 avec l’AS Otoho, avant d’être nommé sélectionneur de Djibouti, d’où il a été débarqué et revenir à l’AS Otoho cette année. Malheureusement ses années d’expériences dans le championnat national de Ligue 1 du Congo Brazzaville, en plus des moyens financiers dont dispose son président, il n’arrive pas à dominer de la tête au pied les autres équipes.

Nul ne doute que le combat sera rude entre les deux tacticiens. Le congolais Cédric  Nanitelamio et le français Julien Mette. Que le meilleur gagne et que le spectacle soit à l’honneur entre les deux équipes.