CAN 2025 : pas d’annonce du pays-hôte à Kigali !
Depuis octobre 2022 et le retrait de l’organisation de la CAN 2025 à la Guinée, les fans de football africain restent dans l’attente de la révélation de la nouvelle identité du pays-hôte retenu pour accueillir le tournoi à sa place.
En février dernier, Patrice Motsepe, actuel président de la CAF (Confédération Africaine de Football), avait été obligé de faire tempérer les tensions qui montaient, concernant l’annonce du futur organisateur de la CAN 2025 et de rassurer toutes les parties, que l’instance n’a fixé aucune deadline pour cette annonce. Durant ces dernières semaines, nombreux misaient toutefois sur le Congrès de la FIFA, prévu le 16 mars à Kigali au Rwanda. Si cette idée a effectivement été sérieusement envisagée, elle a finalement été abandonnée, nous apprend ce mercredi le magazine Jeune Afrique ! Il ne faut donc pas s’attendre à connaître l’identité de l’heureux élu dès les prochains jours…
🔴 Nouveau rebondissement dans l’annonce du nom du pays organisateur de la @can__2025 initialement prévue en février. Alors que cette hypothèse était fortement privilégiée, Patrice Motsepe a finalement décidé de ne pas le dévoiler à Kigali, le 16 mars.https://t.co/dAIa1DIZHu
— Jeune Afrique (@jeune_afrique) March 8, 2023
L’annonce reportée au mois de juillet ?
Alors que l’Afrique du Sud, l’Algérie, le Maroc, la Zambie et le duo Bénin-Nigeria sont candidats, la CAF attendrait en effet toujours les rapports d’inspection du cabinet d’audit indépendant chargé d’inspecter les différents pays. De plus, le roi Mohammed VI doit être décoré par l’instance panafricaine le 14 mars à Kigali pour sa «contribution au football africain» et l’annonce au même moment du choix du pays-hôte, surtout si celui-ci venait à être le Maroc, donnerait trop l’impression que les dés sont pipés en faveur du Royaume chérifien, mieux implanté dans les coulisses de la CAF et présenté comme favori ces dernières semaines.
Dans ce contexte, l’instance pourrait renoncer à effectuer son annonce au premier trimestre 2023 et songerait à patienter éventuellement jusqu’au 13 juillet et à l’assemblée générale prévue à Cotonou au Bénin. En escomptant que les tensions diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc se calment d’ici-là et rendent ce dossier un peu moins sensible…