L’éviction inattendue de Pachel Mpan, figure emblématique de la communication footballistique congolaise, suscite une onde de choc dans le paysage sportif national. Un départ qui interroge et fait craindre une perte majeure pour l’image de l’AS Otohô.

Coup de tonnerre dans le football congolais. Ce mardi 17 juin, lors de son assemblée générale, l’AS Otohô a officialisé l’éviction de Pachel Mpan, son Responsable de communication. Une décision aussi soudaine qu’incompréhensible pour de nombreux observateurs et passionnés. Considéré par beaucoup comme le meilleur officier média du pays, Mpan avait réussi un tour de force : hisser la stratégie digitale du club au niveau des standards européens en matière de communication, de branding et de production de contenus.

Professionnel reconnu pour sa rigueur et son efficacité, il incarnait le visage moderne et structuré d’un club qui brille régulièrement sur la scène continentale. Sa gestion de la communication, aussi fluide que percutante, avait fait de l’AS Otohô une vitrine du football congolais.

Mais aujourd’hui, son départ brutal laisse un vide. Aucune justification officielle n’a été avancée, mais les regards se tournent vers son implication récente au sein de la « Commission ADHOC », où son travail qualitatif n’est pas passé inaperçu. En pleine turbulence institutionnelle, ce choix pourrait ressembler à un règlement de comptes déguisé.

Certains y voient les signes d’une chasse aux sorcières silencieuse, où les compétences cèdent face aux tensions politiques internes. L’AS Otohô, en écartant celui qui animait son image avec brio, risque de perdre bien plus qu’un simple collaborateur : un véritable stratège de l’identité visuelle et numérique du club.

Courage à Pachel Mpan, dont le sérieux et l’engagement resteront gravés dans l’histoire médiatique du football congolais.