Bienvenu au Congo Comedy Football Nation, du président Guy Mayolas, président fraîchement réélu à la tête de la Fédération Congolaise de Football en date du 02 Septembre 2022, sous fond de critiques de ses détracteurs et amoureux du football congolais. Regard sur l’incompétence et la comédie dont fait preuve l’actuel président de la FECOFOOT et son comité exécutif.

Les congolais ont  longtemps cru, qu’une nouvelle vague à la tête de la fédération congolaise de football changerait la donne. Mais rien. Après un premier mandat sec, on peut dire que c’était trop rêver. Quatre années sans politique de développement, notamment une absence de politique de développement du football féminin, sans professionnalisation du football national, sans décisions influentes et sans communication cohérente. Ah oui ! Diables Noirs est qualifié pour la phase de groupe de la coupe de la CAF, les Diables Rouges U-23 sont qualifiés pour le troisième tour des éliminatoires de la CAN U-23,  Et après ? Le bureau exécutif de la fédération congolaise de football, encore quasi identique pour les quatre prochaines années a fondamentalement changé quoi à notre football ? C’est la question à 1.000.000 de FCFA que nous nous posons ? 

Quelle direction pour le football congolais ? 

On roule vers huit années de sommeil profond, de doute avec les mêmes maux. On rappelle entre autres que le championnat national des dames de première division peine à combler les attentes des joueuses, des populations et des fans de football congolais. Depuis sa première journée, débuté le 10 juin 2022, aucune communication n’est faite à propos. Ni la fédération congolaise de football, ni la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), ne communiquent sur l’évolution du championnat national dames. Nul ne sait, à combien de journées on se trouve dans le championnat national dames du Congo, ni le calendrier des différentes rencontres.  Une preuve de la non considération du football féminin, par la FECOFOOT.

S’il faut reconnaître le changement positif remarquable des championnats des catégories hommes, celui des U-17, il faut également reconnaître qu’il reste beaucoup à faire chez les dames. Pour appuyer nos propos, nul n’a oublié le fameux épisode de la non participation du club de football féminin AC COLOMBE, au tournoi qualificatif à la Ligue des Champions Féminine CAF pour faute de moyens de déplacement et que le Congo a été absents des deux éditions de la Ligue des Champions Féminine CAF.

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Nous avons des individus à la tête de la FECOFOOT, travaillant en clan, sans  vision de développement du football national à court ni à long terme. Un drame. Tenez, l’équipe nationale de football du Congo n’est pas doté d’un camp de base à l’image de Clairefontaine pour l’équipe de France, ou du Centre Technique National de Bingerville en Côte d’Ivoire développé par la Fédération Ivoirienne de Football.

En matière de communication et de présence digitale par exemple, la Fédération Congolaise de Football, contrairement à ses consœurs africaines, peine à se démarquer sur les réseaux sociaux, sa communication laisse à désirer et les comptes des réseaux sociaux de la FECOFOOT ne sont pas certifier comme ceux des autres fédérations africaines de football. Pourtant ce n’est pas faute de manquer des compétences en Communication, en Stratégies Digitales et en conception graphique au Congo. On se rappelle tous, de cet autre épisode qui avait fait rire plus d’un. La présentation officielle des maillots des Diables Rouges du Congo !

 

 

Regardons par exemple les différentes publications faites sur la page facebook officielle de la FECOFOOT, voir la qualité des images et des affiches partagées, même le club de football des Diables Noirs fait mieux que la fédération congolaise de football. On se demande qui est donc le responsable de communication de la fédération congolaise de football ? Ne voit t’il pas ce que font les clubs congolais, comme AS OTÔHO ? Diables Noirs ? ATHLETIC CLUB DE OUENZE ? ou les autres fédérations sportives ? plutôt que de nous produire des affiches de qualité médiocre. Comme les congolais ont pris pour habitude de le dire : 

Le Congo n’a pas de chance….

On se demande comment à l’ère du numérique et des moyens dont dispose la Fédération Congolaise de Football, qu’il soit impossible de recruter des congolais ayant des compétences et maîtrisant à la perfection les outils de conception graphique pour nous produire des publications de qualité ou confier la communication de la fédération à des agences expertes comme on le voit ailleurs. Mais hélas, encore une fois, ce qui préoccupe le Bureau Exécutif de la FECOFOOT, c’est l’argent et le reste, on le fait en monde « mboka-mboka« .

Et si on parlait un peu de ce championnat national direct de Ligue 1 actuel ? Il peine à remplir les stades, le niveau des joueurs, celui des équipes est faible. Certains entraîneurs n’ont jamais suivi de formation et non même pas de Licence C CAF. Plusieurs clubs de football manquent de ressources financières pour subvenir à toutes leurs dépenses  de fonctionnement (salaires des joueurs, salaires des entraîneurs, primes de match, frais de déplacement…), hormis ceux ayant à leur tête des présidents occupant des postes hauts placés et proches de la famille présidentielle.

Les subventions qui pouvaient venir de la FECOFOOT manquent à l’appel. La FECOFOOT peine à développer une stratégie de commercialisation des compétitions nationales, à destinations des annonceurs, qui sont pourtant nombreux au Congo (Canalplus, Total, Air France, MTN, Airtel, Congo Télécoms,…) et qui seront sans doute content d’afficher leurs images durant les différentes rencontres. Il faut le dire, le football au Congo, c’est de la comedie ! 

Quid du Ministère des Sports ?

Nous pouvons aussi mettre l’accent sur  l’organe suprême du sport congolais, le Ministère des Sports, qui n’a jamais été aussi proche du sport roi mais qui n’a aussi rien révolutionné. A part s’approprier les lendemains de victoires. Nous pouvons aborder les questions des classes sportives ? Ou des entraîneurs sportifs étrangers qui coûtent un bras aux sociétés locales ? Ah oui ! Maintenant, nous avons des stades construits sur tout le territoire. Au moins, on ne joue plus sur la terre battue. C’est déjà ça. Mais pour faire quel football de qualité quand les intérêts sont entremêlés ?

Et si on parlait des incompréhensions qui passent sous silence. La question de la prolongation ou non du sélectionneur des Diables Rouges A, Paul Put, non résolue depuis. Alors que nous sommes en période de trêve dans les différents championnats européens, pour raison de coupe du monde 2022 débutant dans quelques jours, la sélection A des Diables Rouges n’a pas profiter de cette occasion pour jouer des matchs amicaux. Nos adversaires Maliens et Gambiens ont profité de cette trêve pour jouer des matchs amicaux. Guy Mayolas et sa direction technique, oublie que les matchs amicaux, sont l’occasion pour peaufiner l’équipe, donner leur chance aux petits jeunes ou aux joueurs locaux, gratter des points en cas de victoire et être mieux placé au classement international FIFA.  Mais là aussi, ça ne dérange personne à la FECOFOOT. Circulez, il n’y a rien à dire.  La liste des anomalies est trop longue.

Aucune vision à long terme pour nos sélections des jeunes 

On peut parler les préparations vont être sans doute bâclées des sélections U17, U20, U23 ? Le calendrier nous surprend toujours au Congo. Les équipes nationales de jeunes dont il existe aucune politique à court ni à long terme, naviguent à vue sans politique de suivi. Les meilleurs jeunes congolais peinent à s’exporter. Ces dernières sélections ont été toutes orphelines d’un suivi digne du nom. On vous épargne des détails qui n’honorent pas notre pays comme le fait de s’entraîner et de préparer un match capital en vue d’une qualification à une compétition internationale, sans eau, sans ration alimentaire.Exceptionnel.

D’ailleurs, ouvrons une parenthèse, pourquoi les staffs des U17, U20 et U23 n’ont jamais de contrat comme celui des A ? N’allez pas croire que c’est interdit. Cela fait partie des fausses habitudes qui ont traversé le temps au Congo et qui deviennent un facteur clé dans le trou noir que le Congo traverse chez les jeunes. Le travail est biaisé. Malgré cela celui des U23 est en phase de qualifier le Congo pour la prochaine CAN au Maroc mais ils sont toujours en l’air. Fantastique. On n’a jamais eu l’intelligence de se pencher sur la question. Le Congo n’a même pas un centre technique national pour commencer. Ce qui devrait être le laboratoire même de notre football n’existe pas. Pitoyable.

Mais apparemment, tout ceci ne dérange absolument personne. Bienvenue au Congo Comedy Football Nation du président Guy Mayolas.