Depuis le 20 nombre 2022, se joue la coupe du monde au Qatar. Cinq nations africaines participent à cette grande fête mondiale du football et c’est une fierté pour leur population. Les congolais aimerait aussi vivre cette sensation. A vrai dire, depuis qu’elle existe, les Diables Rouges du Congo, auparavant appelé Congo-Sport, n’ont jamais participé à une seule phase finale de coupe du monde.  Les congolais se posent donc tous la même question : Verrons nous,  un jour les Diables Rouges du Congo à une phase finale de coupe du monde ? 

Pourquoi le Congo ne réussit t’il pas à se qualifier à une phase finale de coupe du monde ?

Éliminatoires après éliminatoires, matchs après matchs, les Diables Rouges du Congo peinent toujours à créer la sensation. Celle d’ une qualification à une phase finale de coupe du monde et ce malgré l’arrivé de différents sélectionneurs de haut niveau et des joueurs binationaux, censés apporter un plus aux Diables Rouges du Congo. Malgré quelques maths réussis durant des phases éliminatoires, le Congo qui est souvent tombé dans des poules relevées, à toujours échouer. Même lorsqu’il était en pôle position. Alors, on se pose la question suivante :  Que manque t’il  au Congo, pour se qualifier à une phase finale de coupe du monde ? 

De notre avis, les causes des échecs du Congo aux qualifications des phases finales de coupe du monde sont nombreuses. Mais celles sur lesquelles nous pouvons portées notre regard sont les suivantes : Le manque de préparation de la sélection nationale congolaise, le manque d’expériences et le niveau des joueurs congolais qui sont convoqués durant ces phases éliminatoires et le manque de sérieux de la fédération congolaise de football, qui gère le football national avec un certain amateurisme.

En effet, contrairement à ce que l’on observe souvent avec l’équipe des Diables Rouges du Congo, les grandes sélections  africaines comme le Cameroun, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, le Ghana, le Nigéria, au travers de leurs fédérations respectives, se préparent des mois en avance avant le début de chaque phases éliminatoires. Directions Techniques et sélectionneurs, se coordonnent pour peaufiner les liste des joueurs qui seront convoqués, ainsi que les périodes de stages et  des matchs amicaux, nécessaires pour trouver la bonne symbiose entre les joueurs. Une fois que les différents groupes des phases éliminatoires sont délibérés, ces sélections évaluent les forces et faiblesses de leurs adversaires, matchs par matchs.

Mais il n’y a pas que la préparation en avance qui permet à certaines sélections africaines d’être prêtes. Il y a aussi le niveau et l’expérience de leurs joueurs. En effet, un Sadio Mané ou un Ryad Marhez  qui jouent régulièrement des matchs de haut niveau en Bundesliga , en Premier League et en UEFA Champions League, ont un niveau nettement supérieur que celui d’un Thievy Bifouma qui peine à s’imposer sur une longue durée dans un club de football, ou d’un Mavis Tchibota évoluant dans le championnat Israélien, de niveau inférieur. Imaginé donc le reste des joueurs du Sénégal, de l’Algérie ou du Maroc, qui évoluent tous presque dans les grands clubs européens, face une modeste équipe du Congo, composé parfois de joueurs locaux ou de joueurs évoluant en Inde, au Kosovo, en Arabie Saoudite.

S’il faille répondre à la question, nous dirons que ce n’est pas pour la prochaine coupe du monde (2026), que nous verrons les Diables Rouges du Congo.

La responsabilité de la Fédération Congolaise de Football 

Il est bon de rappeler, que l’on prépare pas les éliminatoires d’une phase finale de coupe du monde ou même d’une quelconque compétition comme l’on prépare un tournoi de la zone UNIFAC. Il y est même des sélections, qui au travers de leurs fédérations respectives, se préparent une année en avance, faisant même de la qualification à la coupe du monde ou à la CAN, une priorité. Mais avec le Congo, tout est toujours différent. La fédération congolaise de football, attend toujours les dernières échéances pour trouver un sélectionneur avec une grande expérience pour monter une équipe et se fixer l’objectif de qualification. Depuis toujours, c’est le même procédé et pour un même résultat d’échec.

Depuis l’arrivée de Jean Guy Blaise Mayolas à la tête de la Fédération Congolaise de Football, les Diables Rouges du Congo n’ont toujours pas réussit à se qualifier à une phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN). La dernière à laquelle nous avons participé et qui a avait été une réussite, u plaisir pour le public congolais, c’était en 2015, sous l’ère Jean Michel MMBONO dit « Le Sorcier ». Il faut croire que « Mbono le sorcier » n’a pas laissé à son successeur Guy Blaise Mayolas, ses petits de magie noire.

La gestion du football congolais et surtout de la sélection congolaise des Diables Rouges est une véritable catastrophe sous l’ère Mayolas. Alors que certaines sélections profitent des trêves internationales pour disputer des matchs amicaux, afin de tester des nouveaux joueurs, trouver la bonne formule et gratter des points au classement FIFA, la FECOFOOT ne fait rien dans ce sens. Comme d’habitude, on attend l’approche des échéances pour convoquer des joueurs à la va vite et s’attendre à des résultats positifs.

Nous pensons, qu’il serait temps que la Fédération Congolaise de Football, commence à se structurer, à changer son mode de fonctionnement, tout en améliorant son image à l’extérieure, par une très bonne communication. Evidemment, la restructuration interne de la FECOFOOT, est une étape importante pour avoir une équipe nationale bien organisée, comme on en trouve partout dans le monde, loin des problèmes de primes de matchs, de frais de voyages et de la prise en charge de l’assurance maladie ou accident de travail. 

Une fois restructurée, la FECOFOOT devrait mettre en place, un plan à court et long terme de re-dynamisation et professionnalisation du football congolais. C’est à l’issue de ce plan, que notre championnat national sera meilleur. Les équipes seront montées par catégories, les  jeunes seront suivis et accompagnés dans leur développement. C’est ce qu’a fait le Sénégal et on peut apprécier le résultat aujourd’hui.

Cet article est un plaidoyer à l’endroit des responsables de la FECOFOOT. Espérant qu’il aura bon échos.