C’est le grand jour pour le football national congolais. La reprise du championnat national de football direct de Ligue 1, sous l’ère semble t’il de la professionnalisation, avec l’arrivée du partenaire de la Fédération Congolaise de Football, AVAST SPORTS EVENT, société de droit Suisse, venue pour accompagner la Fédération Congolaise de Football dans son projet de professionnalisation du football congolais à tous les niveaux. Pourtant, à quelques heures du coup d’envoi du premier match de cette saison 2023-2024, plusieurs incohérences et interrogations subsistent autour de cette « saison de transition vers la professionnalisation », si on croit aux dires du Président du Comité Exécutif de la FECOFOOT, Jean Guy Blaise MAYOLAS. Analyse de la rédaction.

𝐔𝐧𝐞 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐬𝐚𝐧𝐬 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐦𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞 𝐞𝐭 𝐦𝐞́𝐝𝐢𝐚𝐬 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧

Peut-être que vous ne le savez pas encore, mais la 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 (𝐋𝐈𝐍𝐀𝐅𝐎𝐎𝐓), n’a 𝐧𝐢 𝐮𝐧 𝐥𝐨𝐠𝐨 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥, 𝐧𝐢 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐧𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐟𝐟𝐢𝐜𝐢𝐞𝐥𝐥𝐞 et c’est encore la 𝐅𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐠𝐨𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 qui communique en lieu et place de la ligue. C’est le pire amateurisme que l’on puisse encore trouver en Afrique au XXIe siècle.

Le plus étonnant et aberrant, c’est que la 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 du Congo encore appelée 𝐋𝐈𝐍𝐀𝐅𝐎𝐎𝐓, n’𝐞𝐬𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐨𝐭𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐨𝐧𝐧𝐚𝐥𝐢𝐭𝐞́ 𝐦𝐨𝐫𝐚𝐥𝐞, comme c’est le cas de la majorité des ligues nationales de football en Afrique. Elle n’a pas de statut d’association propre à elle, mis à part un règlement pour la Ligue 1, elle n’est qu’un simple organe technique de la Fédération Congolaise de Football.

𝐏𝐞𝐮𝐭-𝐨𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞, 𝐬𝐢 𝐜𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐧’𝐚 𝐩𝐚𝐬 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞𝐩𝐫𝐢𝐬 𝐝𝐞𝐩𝐮𝐢𝐬 𝐥𝐚 𝐟𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐥𝐨̂𝐭𝐮𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐯𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟐-𝟐𝟎𝟐𝟑 ?

𝐋𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐧𝐨𝐧 𝐩𝐥𝐮𝐬, 𝐧’𝐨𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐜𝐚𝐧𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐮𝐧𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧.

Ajouté à cette forme d’amateurisme de la part de la Ligue Nationale de Football (FECOFOOT), il faut aussi ajouté celle de plusieurs clubs de football de Ligue 1 en particulier, qui eux n’ont plus peinent toujours à prendre le train de la communication digitale et gratuite sur les réseaux sociaux. Pourtant, il est plus facile de créer une page facebook, Instagram et Twitter pour communiquer, que de gagner le championnat national direct de Ligue 1 et ce gratuitement. Mais, nombreux sont les clubs congolais qui ne comprennent toujours pas, l’importance et l’avantage d’avoir des comptes sur les réseaux sociaux, même pour un club amateur au Congo.

Avoir des comptes sur les réseaux sociaux pour un club de football, permet non seulement au club de se faire connaître auprès des congolais, mais en plus de ça, cela permet de mettre en lumière les différents joueurs et talents du club, qui peuvent intéresser d’autres clubs congolais ou voir même des clubs étranger. Triste est de constater que les dirigeants congolais sont toujours en retard, par rapport à ce qui se fait de mieux ailleurs. Pourtant, ce ne sont pas les compétences qui manquent chez les jeunes congolais pour faire du Community Management et professionnel.

𝐋’𝐚𝐛𝐬𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐮 𝐩𝐮𝐛𝐥𝐢𝐜 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐚𝐝𝐞𝐬

Aujourd’hui, le championnat national de football de Ligue 1 du Congo , n’attire plus grand monde. D’aucuns accusent une absence criarde du bon jeu pratiqué par les équipes, d’absence d’intensité, de technicité et de spectacle sur et en dehors du terrain. D’autres par contre ne croient plus au football congolais et décident de ne plus aller au stade, car disent t’ils « tout est truqué ». On sait d’avance qui va remporter le championnat national à la fin, à quoi ça sert alors d’y aller.

𝐐𝐮𝐞 𝐟𝐚𝐮𝐭-𝐢𝐥 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐝𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭 𝐝𝐞 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝟏 𝐝𝐞 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞, 𝐪𝐮𝐢 𝐞𝐬𝐭 𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐭’𝐢𝐥 𝐝’𝐚𝐩𝐫𝐞̀𝐬 𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐫𝐨𝐩𝐨𝐬 𝐝𝐮 𝐏𝐫𝐞́𝐬𝐢𝐝𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐞́𝐝𝐞́𝐫𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐂𝐨𝐧𝐠𝐨𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥, 𝐥’𝐚𝐧𝐧𝐞́𝐞 𝐝𝐞 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐯𝐞𝐫𝐬 𝐮𝐧𝐞 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐩𝐫𝐨𝐟𝐞𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐜𝐨𝐧𝐠𝐨𝐥𝐚𝐢𝐬 ?