Développement du football féminin au Congo : la FECOFOOT trop laxiste avec la Commission de Football Féminin
Le football est un sport organisé, structuré et dirigé par une instance appelée fédération de football. Au Congo, c’est la Fédération Congolaise de Football, qui structure, organise et met en place les politiques de développement du football sur l’ensemble du territoire national.Pour atteindre et réaliser ses objectifs, la Fédération Congolaise de Football Officiel, s’appuie sur plusieurs organes internes, dont les commissions permanentes et ad hoc, qui ont pour fonction de conseiller et d’assister le Comité Exécutif, ainsi que le Secrétariat Général dans l’exercice de leurs fonctions.
En ce qui concerne le football féminin au Congo, c’est la 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐅𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧, qui doit œuvrer avec pragmatisme, en collaboration avec la 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐓𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞, la mise en place des politiques et stratégies de développement du football féminin au Congo.Cependant, cette commission de football féminin, passe à côté de sa mission, car le football féminin peine à se développer au Congo, contrairement à ce que l’on constate dans d’autres pays africains, comme le Cameroun, le Bénin, le Maroc, le Sénégal, le Mali, pour ne citer que ceux-ci.
Par exemple, il serait difficile pour la Commission de Football Féminin, de démontrer au 𝐂𝐨𝐦𝐢𝐭𝐞́ 𝐄𝐱𝐞́𝐜𝐮𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐄𝐂𝐎𝐅𝐎𝐎𝐓 𝐞𝐭 𝐚̀ 𝐬𝐨𝐧 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥𝐞, les actions qu’elle a menées au cours de la saison sportive 2022-2023, en faveur du développement du football féminin au Congo, chiffres à l’appui et par des indicateurs de performances.
𝐂𝐨𝐦𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐞 𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 𝐨𝐧𝐭 𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐫𝐞́𝐞́ 𝐬𝐮𝐫 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐦𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐮 𝐭𝐞𝐫𝐫𝐢𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 ? 𝐂𝐨𝐦𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐢𝐜𝐞𝐧𝐜𝐢𝐞́𝐞𝐬 𝐜𝐨𝐦𝐩𝐭𝐞𝐧𝐭 𝐥𝐚 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐅𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 ?
Combien de campagnes de communication et de sensibilisation ont été menées sur le terrain, auprès de la jeune fille congolaise, pour la pratique du football féminin, quand on sait qu’il y a de nombreux préjugés qui existent au Congo, sur l’orientation sexuelle des filles pratiquant de le football. Nous pariions nos têtes, que ni la Présidente de cette commission, ni ses membres seraient capables de donner des réponses factuelles.
Alors, nous sommes obligés de nous poser les questions suivantes : 𝐪𝐮𝐞𝐥 𝐞𝐬𝐭 𝐥𝐞 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧, 𝐚𝐮 𝐬𝐞𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐄𝐂𝐎𝐅𝐎𝐎𝐓, 𝐬𝐢 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 𝐩𝐞𝐢𝐧𝐞 𝐚̀ 𝐬𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐫 𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐠𝐨 ? 𝐏𝐨𝐮𝐫𝐪𝐮𝐨𝐢, 𝐥𝐞 𝐒𝐞𝐜𝐫𝐞́𝐭𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐆𝐞́𝐧𝐞́𝐫𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐄𝐂𝐎𝐅𝐎𝐎𝐓, 𝐧𝐞 𝐧𝐨𝐦𝐦𝐞-𝐭-𝐢𝐥 𝐩𝐚𝐬 𝐝’𝐚𝐮𝐭𝐫𝐞𝐬 𝐫𝐞𝐬𝐬𝐨𝐮𝐫𝐜𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐩𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐯𝐞́𝐫𝐢𝐭𝐚𝐛𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥𝐥𝐞𝐫 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐠𝐨 ?
En effet, la FECOFOOT est en train de prendre un retard, par rapport aux fédérations africaines sœurs, qui mettent en place des politiques, simples, peu coûteuses, mais palpables, et ce, en partenariat avec des associations pour développer le football féminin dans leurs pays respectifs. Tenez par exemple, la Fédération Congolaise de Football Officiel était en avance par rapport au Maroc, la Côte d’Ivoire, et même Bénin, en matière de football féminin, aujourd’hui, ces pays sont nettement en avance, avec des championnats nationaux de football féminin composée de deux Divisions. Preuve, qu’un « Plan Marshall » a été menée par ses pays, pour développer le football féminin, sur leurs territoires.
Malheureusement, au Congo, notre commission de football féminin, s’assoit sur ses acquis, et sur le terrain, on ne voit ni actions, ni projets visant à développer la pratique du football féminin. Très peu d’initiatives en faveur du développement du football féminin. Très peu de clubs de football féminin, ont vu le jour, parce qu’il n’y a pas de politiques de sensibilisation et d’accompagnement dans la pratique du football féminin. Aussi, nous avons une Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF), qui peine à organiser un bon championnat national de football féminin, dans les temps au cours de la saison sportive, et ce sans interruption, alors que nous n’avons que 10 clubs de football féminin, n’est pas sanctionner et se la coule douce. On dirait, qu’il n’existe pas de commission de football féminin, pour évaluer les activités de la LINAFF.
Dans quelques jours, nous serons en décembre, alors que d’autres fédérations africaines de football ont déjà lancé leurs championnats nationaux de football féminin, chez nous les clubs de football féminin affiliés à la Fédération Congolaise de Football Officiel, ne connaissent pas encore la date effective de la reprise du championnat. Aucun bilan de la saison écoulée n’a été fait, aucune communication n’a été faite à l’endroit des clubs féminin, pour reprendre avec les entraînements.
𝐂𝐨𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐥𝐞𝐫 𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧, 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐨𝐫𝐠𝐚𝐧𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐠𝐞𝐬𝐭𝐢𝐨𝐧?
Il sied de rappeler, que c’est le fait de ne pas avoir eu une compétition durant une année, puis quelques matchs, que nos joueuses, clubs et sélections nationales ont été impactées dans les compétitions dans lesquelles, elles ont été engagées : 𝐭𝐨𝐮𝐫𝐧𝐨𝐢 𝐪𝐮𝐚𝐥𝐢𝐟𝐢𝐜𝐚𝐭𝐢𝐟 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐅𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧𝐞 𝐂𝐀𝐅 𝟐𝟎𝟐𝟑, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐀𝐒 𝐄𝐩𝐚𝐡 𝐍𝐠𝐚𝐦𝐛𝐚 𝐞𝐭 𝐞́𝐥𝐢𝐦𝐢𝐧𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐮𝐩𝐞 𝐝𝐮 𝐌𝐨𝐧𝐝𝐞 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧𝐞 𝐂𝐨𝐥𝐨𝐦𝐛𝐢𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐃𝐢𝐚𝐛𝐥𝐞𝐬 𝐑𝐨𝐮𝐠𝐞𝐬 𝐃𝐚𝐦𝐞𝐬 𝐔𝟐𝟎, 𝐝𝐨𝐧𝐭 𝐥’𝐡𝐮𝐦𝐢𝐥𝐢𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝟔-𝟎 𝐢𝐧𝐟𝐥𝐢𝐠𝐞́𝐞 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐄́𝐠𝐲𝐩𝐭𝐢𝐞𝐧𝐧𝐞𝐬.
Des ces faits, le premier responsable de cet échec des politiques de développement de la pratique du football féminin au Congo, n’est entre autres que la Commission de Football Féminin. Le Secrétariat Général de la Fédération Congolaise de Football Officiel, devrait tirer les oreilles des membres de la Commission en Charge du Football Féminin, car ils ne foutent absolument rien. Aucune innovation, aucune remise en question.
Tandis qu’elle devrait être un organe très actif, pragmatique, qui travaille sur des chiffres et des indicateurs clés de performances, elle n’est en fait qu’un organe d’assistance, qui participe uniquement aux réunions, ateliers et AG de la FECOFOOT, sans résultats concrets sur le terrain. Déjà que le football masculin est mal en point, que le niveau est faible, le football féminin ne fait pas mieux, et le premier responsable n’est que la commission de football féminin.
𝐐𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐫𝐬𝐩𝐞𝐜𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐚 𝐂𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞 𝐅𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐅𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐅𝐄𝐂𝐎𝐅𝐎𝐎𝐓 ?
Le football féminin a le vent en poupe actuellement en Afrique. Le Maroc qui était loin derrière le Congo, en matière de football féminin est dorénavant très loin, sinon une des meilleures nations africaines de football féminin. Rien que cette année 2023, la sélection nationale marocaine de football féminin a participé à la Coupe du Monde Féminine, en ayant atteint les huitièmes de finale pour sa première participation. Sur le vieux continent, deux clubs de football féminin marocain ont participé à la Ligue des Champions Féminine CAF, avec au final, une troisième et deuxième place sur le podium. Il en est de même, pour les pays comme le Cameroun, le Sénégal, le Bénin, l’Afrique du Sud qui se positionne comme meilleure nation africaine.
Rien n’est perdu pour la Commission de Football Féminin, pour sauver son image et celles de ses membres. Pour cela, elle doit obligatoirement voir ce qui se fait ailleurs dans d’autres pays, et essayer de l’appliquer au Congo, en adaptant par rapport à nos réalités congolaises. Voici les propositions faisons nous à la Commission de Football Féminin :
𝟏. 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐜𝐞𝐭𝐭𝐞 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐯𝐞 𝟐𝟎𝟐𝟑-𝟐𝟎𝟐𝟒, 𝐟𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐧𝐞́𝐜𝐞𝐬𝐬𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞́𝐦𝐚𝐫𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭 𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧, 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐮𝐭𝐨̂𝐭 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐚 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧, 𝐞𝐭 𝐧𝐨𝐧 𝐚𝐭𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐥𝐞 𝐦𝐨𝐢𝐬 𝐝𝐞 𝐣𝐮𝐢𝐧.
𝟐. 𝐌𝐞𝐧𝐞𝐫 𝐝𝐞𝐬 𝐜𝐚𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐬𝐞𝐧𝐬𝐢𝐛𝐢𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧, 𝐞𝐧 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐥𝐞 𝐦𝐢𝐧𝐢𝐬𝐭𝐞̀𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥’𝐞𝐧𝐬𝐞𝐢𝐠𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐩𝐫𝐢𝐦𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐞𝐭 𝐬𝐞𝐜𝐨𝐧𝐝𝐚𝐢𝐫𝐞, 𝐚̀ 𝐥𝐚 𝐩𝐫𝐚𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧, 𝐞𝐧 𝐝𝐨𝐧𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐫𝐞́𝐟𝐞́𝐫𝐞𝐧𝐜𝐞 𝐝𝐞 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐝’𝐚𝐜𝐜𝐮𝐞𝐢𝐥, 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧, 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭𝐬.
𝟑. 𝐅𝐚𝐢𝐫𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐥𝐥𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐢𝐧𝐬𝐜𝐫𝐢𝐭𝐞 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐑𝐞̀𝐠𝐥𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐂𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭 𝐍𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥 𝐃𝐢𝐫𝐞𝐜𝐭 𝐋𝐢𝐠𝐮𝐞 𝟏 𝐌𝐚𝐬𝐜𝐮𝐥𝐢𝐧, 𝐨𝐛𝐥𝐢𝐠𝐞𝐫 𝐚𝐮𝐱 𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐯𝐨𝐮𝐥𝐚𝐧𝐭 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐢𝐜𝐢𝐩𝐞𝐫 𝐚̀ 𝐜𝐞 𝐝𝐢𝐭 𝐜𝐡𝐚𝐦𝐩𝐢𝐨𝐧𝐧𝐚𝐭, 𝐝’𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐮𝐧𝐞 𝐞́𝐪𝐮𝐢𝐩𝐞 𝐩𝐫𝐞𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧𝐞, 𝐮𝐧𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐩𝐨𝐬𝐢𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐨𝐛𝐥𝐢𝐠𝐚𝐭𝐨𝐢𝐫𝐞 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐬𝐚𝐢𝐬𝐨𝐧𝐬 𝐬𝐩𝐨𝐫𝐭𝐢𝐯𝐞𝐬 𝟐𝟎𝟐𝟓-𝟐𝟎𝟐𝟔, 𝟐𝟎𝟐𝟔-𝟐𝟎𝟐𝟕, 𝐚𝐮 𝐫𝐢𝐬𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐞̂𝐭𝐫𝐞 𝐩𝐞́𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐞́𝐬.
𝟒. 𝐀𝐜𝐜𝐨𝐦𝐩𝐚𝐠𝐧𝐞𝐫 𝐥𝐞𝐬 𝐜𝐥𝐮𝐛𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 𝐞𝐱𝐢𝐬𝐭𝐚𝐧𝐭, 𝐝𝐚𝐧𝐬 𝐥𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐬𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐥𝐚𝐧 𝐭𝐞𝐜𝐡𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐞𝐭 𝐟𝐢𝐧𝐚𝐧𝐜𝐢𝐞𝐫. 𝐏𝐚𝐫 𝐞𝐱𝐞𝐦𝐩𝐥𝐞, 𝐝𝐨𝐭𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐚𝐧𝐧𝐮𝐞𝐥𝐥𝐞, 𝐝’𝐮𝐧 𝐥𝐨𝐭 𝐝𝐞 𝐛𝐚𝐥𝐥𝐨𝐧𝐬 𝐞𝐭 𝐤𝐢𝐭𝐬 𝐝’𝐞𝐧𝐭𝐫𝐚𝐢̂𝐧𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭𝐬.
𝟓. 𝐅𝐚𝐯𝐨𝐫𝐢𝐬𝐞𝐫 𝐥𝐞 𝐩𝐚𝐫𝐭𝐞𝐧𝐚𝐫𝐢𝐚𝐭 𝐚𝐯𝐞𝐜 𝐝𝐞𝐬 𝐬𝐭𝐫𝐮𝐜𝐭𝐮𝐫𝐞𝐬 𝐞́𝐭𝐫𝐚𝐧𝐠𝐞̀𝐫𝐞𝐬 𝐨𝐮 𝐜𝐨𝐧𝐠𝐨𝐥𝐚𝐢𝐬𝐞𝐬, 𝐯𝐢𝐬𝐚𝐧𝐭 𝐚̀ 𝐜𝐨𝐧𝐭𝐫𝐢𝐛𝐮𝐞𝐫 𝐚𝐮 𝐝𝐞́𝐯𝐞𝐥𝐨𝐩𝐩𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧 𝐚𝐮 𝐂𝐨𝐧𝐠𝐨, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝𝐞𝐬 𝐞́𝐝𝐮𝐜𝐚𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬, 𝐬𝐨𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐫 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐞́𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐝’𝐞́𝐜𝐨𝐥𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥.
En espérant que le Secrétaire Général de la Fédération Congolaise de Football Officiel, ainsi que les 𝐦𝐞𝐦𝐛𝐫𝐞𝐬 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐢𝐬𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐞𝐧 𝐜𝐡𝐚𝐫𝐠𝐞 𝐝𝐮 𝐟𝐨𝐨𝐭𝐛𝐚𝐥𝐥 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧, lisent cette tribune, qui contient à la fois l’exaspération des acteurs et footballeuses, mais aussi un ensemble de propositions, visant à mutualiser les idées pour le développement du football féminin dans notre pays.