FECOFOOT : William Bouaka et Francky Loemba, les deux cerveaux penseurs qui poussent Mayolas vers la sortie. Mais, sont t’ils exempts de tout reproche

Depuis quelques jours, le football congolais est plus que jamais au cœur de l’actualité, et pour cause, la potentielle déchéance de Jean Guy Blaise MAYOLAS, Président réélu en septembre 2022 à la tête du Comité Exécutif de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT), par un « Collectif des membres de l’Assemblée Générale de la FECOFOOT » lors d’une session extraordinaire convoquée au préalable, dont les principaux instigateurs ne sont autres que les sieurs, Francky LOEMBA (Président de l’As Cheminot et Ancien Directeur de Cabinet Adjoint du 1er Ministre Collinet Makosso), William BOUAKA, « Vice Président de Diables Noirs » et bien d’autres acteurs, comme Médard Moussodia (Ancien Vice-Président de la FECOFOOT, durant le premier mandat de MAYOLAS), Djim OUMAR (Président de AC Leopards de Dolisie), la liste est non exhaustive. Il sied de rappeler que cette « déchéance », s’est faite sans la présence des représentants de la FIFA & la CAF, qui pourtant avaient demandés aux principaux protagonistes, de surseoir leurs velléités d’envie de pouvoir, jusqu’à l’arrivée de la mission FIFA/CAF. Malheureusement, les frondeurs sans aucun doute pousser par l’autorité supérieure, dont on sait tous, ne porte pas MAYOLAS dans son cœur, ont préféré ne pas respecter les injonctions de la FIFA.

William BOUAKA & Francky LOEMBA, deux illuminés touchés par l’onction divine ?

Se présentant comme les envoyés de Dieu, comme venus pour sauver le football congolais des griffes de l’oiseleur, William BOUAKA & Francky LOEMBA, respectivement « Vice Président de Diables Noirs » et Président de l’AS Cheminots, sont soutenus et ce n’est qu’un secret de polichinelle, par plus grande Autorité sportive du Congo, qui n’a jamais porté Jean Guy Blaise Mayolas dans son cœur, notamment depuis sa réélection en 2022. De ce fait, les deux personnalités n’ont jamais entretenu des relations amicales, mais surtout professionnelles apaisées, quand il s’agit de parler du football national.

Par ailleurs, si tous les reproches à destination de Jean Guy Blaise Mayolas sont fondés, notamment sur l’absence d’une véritable politique de football national, visant à placer le Congo au même niveau que les autres nations africaines, il sied aussi de se poser les questions sur le parcours, et les compétences en management des organisations sportives, des meneurs de cette fronde, à savoir, les sieurs BOUAKA et LOEMBA. Sont-ils des saints ou exempts de tout reproche ? Pourquoi, ce n’est que maintenant qu’ils décident de réagir face à la mauvaise politique menée par Jean Guy Blaise MAYOLAS, alors qu’ils ont contribué à son élection et à sa réélection ? Quelles sont leurs réussites au sein de leurs clubs respectifs, avant de vouloir prétendre redresser le football national congolais, qui est vraiment malade ?

Pour rappel, William BOUAKA, qui revendique être vice-président des Diables Noirs, est, de ce qui se dit dans le cercle fermé des supporters des Diables Noirs, le « Chargé d’Affaires » du Président Général des Diables Noirs. Après une escapade en France et un passage par l’Étoile du Congo, il a été promu comme par magie, vice-président des Diables Noirs.

Pourtant, en regardant la situation dans laquelle se trouve le CSM Diables Noirs, malgré sa grande popularité et sa masse de supporters, malgré l’argent empoché par le club suite aux transferts de plusieurs joueurs vers l’étranger, aux primes et droits TV touchés perçus par Diables Noirs suite à la Participation des Noirs et Jaunes à la phase de groupes de la Coupe de la CAF, saison 2022-2023 (3e de groupes : 550 000 dollars en plus des Droits TV) et saison 2023-2024 (4e de groupes  et 𝟒𝟎𝟎 𝐨𝐨𝐨 𝐝𝐨𝐥𝐥𝐚𝐫𝐬 en plus des Droits TV), on a du mal à faire confiance à William BOUALA et à croire, que lui et son cartel d’amis sont mieux placés pour diriger la transition, alors que son management au sein de Diables Noirs est calamiteux.

Il en est de même pour Francky LOEMBA, qui pourtant, lors d’une interview accordée à  un web média congolais, réfutait le caractère de chasse à la sorcière de l’Assemblée Générale que lui et son collectif avaient convoquée. Finalement, et ce n’était qu’un secret de polichinelle, le dit collectif a semble-t-il destitué Jean Guy Blaise Mayolas de son poste de Président de la FECOFOOT. On peut donc dire que Francky LOEMBA est un homme qui ne tient pas paroles. Du côté de son club AS Cheminots, un club qui pourtant bénéficie d’un patrimoine non négligeable, son management laisse à désirer. L’ AS Cheminots ressemble plus à un club de quartier dit « ewawa », qu’à un club de Ligue 1, alors que Francky LOEMBA ne manque pas les moyens pour pouvoir mettre en place un projet sportif digne de ce nom. On est donc en bon droit de se poser la question de savoir, qu’est-ce qui ferait de Francky LOEMBA l’homme de la situation qui pourrait gérer les affaires de la FECOFOOT, si transition il y a, alors qu’il manque de rigueur, de vision et d’idées pour développer son propre club.

En notre qualité de média, nous ne prenons parti pour aucun camp, car notre objectif est le même, celui de traiter l’information de façon impartiale, tout en faisant des analyses objectives, en s’appuyant sur des faits.  La situation dans laquelle est plongée notre football peut conduire à une crise sans précédent, avec en prime la suspension du Congo par la FIFA et disqualification des compétitions internationales. Nul ne doute que les reproches faits à MAYOLAS sont fondés, mais il faudrait aussi rappeler à tous que les frondeurs ont usé de méthodes peu orthodoxes pour arriver à leur fin, comme l’usurpation d’identité, faux et usages de faux, falsification de signatures, ce qui peut remettre en cause la bonne foi des membres du collectif. À cela, il faut rajouter le management douteux des meneurs, comme William BOUAKA et Francky LOEMBA, dont les clubs respectifs sont gérés comme de simples « MOZIKI« , pourtant ils ont un potentiel pour être des Top Clubs.

En conclusion, il aurait fallu voir à la tête d’autres personnes avec une bonne moralité, qui font preuve d’inventivité et management organisationnel reconnus par les pairs, plutôt que de voir à la tête de cette doit dit « commission ad hoc », les mêmes personnes qui sont aussi impliquées dans des potentiels trafic d’influence et corruption d’arbitre, comme Francky LOEMBA qui avait été cité dans une affaire de tentative de corruption du corps arbitral d’un match du championnat national direct de Ligue 1 du Congo, en défaveur d’as Otohô.

 

 

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