Depuis l’installation de la nouvelle équipe du comité exécutif de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) avec à sa tête le président Guy Mayolas, le ballon roule de plus bel dans les différents stades notamment avec les championnats de toutes les divisions.

Les joueurs très enthousiasmés ne se font pas prier pour faire bonne impression à chaque rencontre. Ainsi, lentement et surement la FECOFOOT est en train de gagner le pari de l’organisation réussie des championnats nationaux de football. Encore quelques journées et le bilan sera parfait. Tout ceci pour le football masculin. Qu’en est-il alors des dames ?

S’il faut reconnaître le changement positif remarquable des championnats des catégories hommes, il faut également reconnaître qu’il reste beaucoup à faire chez les dames. Ce championnat féminin de première division peine à combler les attentes des populations et des fans de football congolais. Depuis sa première journée, débuté le 10 juin 2022, aucune communication n’est faite à propos, ni par la fédération congolaise de football, ni par la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), censée être l’organisateur des compétions nationales. Nul ne sait, à combien de journées on se trouve dans le championnat national dames du Congo, ni le calendrier des différentes rencontres.  Une preuve de la non considération du football féminin, par la FECOFOOT.

Pour appuyer nos propos, tous nous nous rappelons de l’épisode de la non participation du club de football féminin l’AC COLOMBE, au tournoi qualificatif à la Ligue des Champions Féminine CAF pour faute de moyens de déplacement. Malgré les appels, le SOS qui avait été lancé par le président de l’AC COLOMBE, ni la fédération congolaise de football, ni le ministère de sports, n’avaient bougé le pousse pour venir en aide à l’AC COLOMBE qui devrait représenté les couleurs du Congo.

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Ces deux absences successives pour des compétitions internationales (Ligues des Champions Féminine)  CAF), justifie clairement combien le football féminin est en agonie au Congo. Si celui des hommes porte déjà ses fruits avec la qualification de l’équipe U-23 au troisième tour des éliminatoires de la CAN U-23 qui se déroulera au Maroc, cela doit également être le cas pour les dames.

Les équipes, il y en a, les talents également. Il serait donc inconcevable voire méchant de faire un simulacre de championnat en laissant une bonne partie des talents ou même une bonne génération de bonnes joueuses sur le carreau.

L’organisation du football féminin congolais, ne doit pas se faire avec légèreté si les ambitions sont grandes. Les différents acteurs de ce sport doivent tous se mettre dans la danse pour un aboutissement heureux, celui d’avoir une équipe nationale féminine d’une facture supérieure.