Football Féminin Congo : Paul Samba, le président de la ligue de football féminin, qui peine a organiser un championnat de football féminin compétitif
Football Féminin Congo – reconduit par la Fédération Congolaise de Football à la tête de la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF), Paul Samba est pourtant un des responsables de l’immobilisme de la LINAFF, qui peine à organiser chaque année un championnat national de football féminin compétitif et au plutôt, mettant à mal les clubs de football féminin, mais aussi les sélections nationales de football dames du Congo. Décryptage de la rédaction de NDEMBOMAG
Paul Samba, un président qui peine à dynamiser le football féminin au Congo depuis des années
Tout portait à croire que dans son désir de changer les choses et de donner une nouvelle dynamique au football féminin congolais, la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT) avec à sa tête Jean Guy Blaise MAYOLAS et son Comité Exécutif, auraient nommées de nouvelles personnes au sein de la Ligue Nationale de Football Féminin, ayant une autre vision et de l’énergie pour rebooster le football féminin, qui reste toujours le point mort de la présidence de MAYOLAS. Il n’en est rien, on prend les mêmes et on les reconduit, en espérant avoir de meilleurs résultats.
C’est ce qu’a fait la FECOFOOT, en reconduisant Paul Samba, ainsi quelques membres à leurs postes au sein de la LINAFF, en espérant que ceux-ci impulsent une nouvelle dynamique. Pourtant, cela fait des années, que Paul Samba et ses pairs de la LINAFF montrent leur insuffisance et incompétence à la tête de cette ligue féminine de football, en affichant des résultats très mitigés.
Qu’il s’agisse de l’organisation du championnat national de football féminin au plutôt dans la saison, afin de non seulement de permettre aux joueuses d’avoir plusieurs matchs au cours de la saison comme cela se passe ailleurs (Cameroun, RDC, Côte d’Ivoire, Maroc, Sénégal), où les championnats nationaux de football féminin ont à minima 20 journées au cours de la saison, mais aussi de permettre aux clubs de football féminin d’avoir la possibilité de suivre et jauger le niveau de leurs joueuses, leur évolution technique et athlétique, Paul Samba et ses pairs n’y arrivent pas. Année après année, nous avons au Congo, un championnat national de football féminin, débridé, qui se joue en quelques journées, puis ce sont des Play-Off pour désigner l’équipe championne, et donc difficile pour les clubs de bien former les joueuses, de mieux jauger leur niveau à la fin de la saison.
La conséquence de cette mauvaise organisation du championnat national de football féminin, ce sont les échecs de nos clubs durant le tournoi éliminatoire zonal qualificatif à la Ligue des Champions Féminine CAF, mais aussi les échecs de nos sélections nationales de football féminin (A et U20), à toutes les compétitions auxquelles elles sont engagées fautes de niveau et de conditions physiques des footballeuses.
Quelles sont les attentes des acteurs du football féminin congolais ?
S’il n’y a pas grand-chose à faire, pour demander la révocation de Paul Samba à la tête de la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF), les acteurs du football féminin congolais, espèrent que ce dernier changera sa gestion du football féminin au Congo et permettra au football féminin congolais de lutter à force égale, contre les autres nations africaines.
Afin de réussir leur mission, Paul Samba et ses pairs de la LINAFF, se doivent faire le nécessaire d’organiser au plutôt le Championnat national de football féminin de cette saison 2023-2024, car nous sommes en très en retard par rapport aux autres pays, d’autant plus que le CMS Diables Noirs Dame champion en titre de la saison 2022-2023, représentera le football congolais au tournoi zonal qualificatif à la Ligue des Champions Féminine CAF 2024 à Malbo (Guinée-Équatoriale), mais dans quelle condition physique et athlétique, si le championnat n’a pas encore débuté, et qu’ailleurs les championnats de la sous-région, Cameroun RDC, Guinée Equatoriale, sont déjà à plus de 12 journées.
En sus d’organiser le championnat national de football féminin dans les temps, peut-être dès lors que le championnat national direct de Ligue 1 masculin est lancé, ceci afin de permettre aux joueuses d’avoir plusieurs matchs au cours de chaque saison, Paul Samba se doit aussi de mettre en place une politique visant à développer la pratique du football féminin au Congo, comme cela se fait dans d’autres pays africains.
Il faille que pour le championnat national de football féminin de D1 Féminine, que chaque département puisse être représenté, quitte à avoir deux (02) divisions féminines de football. Plus le football féminin sera pratiqué partout au Congo, avec des clubs phares par département, mieux la dynamique sera lancée et nous aurons les meilleurs talents. Nul ne doute que dans nos villages, nous avons des talentueuses jeunes filles qui peuvent devenir de grandes footballeuses.
Enfin, il faille que la Fédération Congolaise de Football en sa qualité de maison mère de la Ligue Nationale de Football Féminin, fasse chaque année un audit et un bilan des actions menées par cette dernière lors d’une Assemblée Générale avec les dirigeants des clubs de football féminin, afin que Paul Samba et ses pairs ne se sentent pas les seuls maîtres à bord du navire LINAFF.