Football Féminin au Congo : Paul Samba, le Président de la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF), qui tue le foot féminin au Congo
Dirigée par Paul Samba, la Ligue Nationale de Football Féminin, organe technique sous tutelle de la Fédération Congolaise de Football (FECOFOOT), a pour missions en autres, l’organisation du championnat national de football féminin, son rayonnement et le développement de sa compétitivité. Cependant, année après année, le championnat national de football féminin de Division 1 du Congo, composé de seulement 14 clubs de football féminin, peine à être organisé dans les temps et sans report, au même titre que la LIGUE 1 et la LIGUE 2, avec pour conséquences, le manque de compétitivité des footballeuses congolaises, par rapport à leurs consœurs camerounaises, ivoiriennes, béninoises, ou encore congolaises de la RDC, mais aussi la difficulté de nos équipes nationales de football féminin, de sélectionner des footballeuses évoluant au Congo Brazzaville en bonnes conditions athlétiques. Prévu débuter le 29 février de cette année 2024, le démarrage du championnat national de football féminin, accuse déjà 4 mois de retard et nul ne sait s’il va vraiment se disputer cette année au vu du contexte sportif actuel.
Paul Samba : Président de la Ligue Nationale de Football Féminin, en manque d’autorité sur les dirigeants des clubs, mais surtout en manque d’ingéniosité
S’il faille admettre que tout n’est pas de sa faute, il faille aussi préciser qu’en sa qualité de Président de la LINAFF, il est de son devoir de faire tout son possible pour organiser chaque année, le championnat national de football féminin, dans les temps et sans report tous les mois, comme on le constate encore cette année. Malheureusement, Paul Samba malgré les années passées à la tête de cette ligue, se trouve encore dans l’incapacité d’anticipé certains problèmes, comme les retards administratifs dans l’enregistrement des joueuses par les dirigeants des clubs, une des raisons qu’il ne cesse d’avancer auprès des journalistes, pour justifier les difficultés dans l’organisation du championnat national de football féminin dans les temps. Constat fait, Paul Samba peine vraiment à imposer son autorité aux dirigeants (Présidents et SG des Clubs), qui ne respectent aucunement les directives qu’il donne, certains vont jusqu’à hausser le ton sur la Secrétaire Générale de la LINAFF. Spectacle !
Aussi, nous constatons que Paul Samba et son équipe, manquent d’ingéniosité pour s’adapter aux réalités auxquelles il fait face, comme le manque de dynamisme et d’organisation des Présidents et SG des Clubs, mais aussi la difficulté à gérer les déplacements des équipes et de disponibilité des stades. Rappelons à tous, que Paul Samba, dispose de plusieurs mois en avance dès lors que la FECOFOOT lance l’ouverture de la saison sportive, pour mettre la pression aux clubs, afin que ces derniers se mettent en ordre administrativement, avant de donner une date approximative du démarrage du championnat, ce qui lui laissera la marge. Mais, plutôt que d’anticiper, Paul Samba et ses équipes, attendent d’abord d’annoncer une date de championnat, pour demander aux clubs de se mettre ne règle. Un véritable amateurisme, qui laisse à désirer.
Le championnat national de football féminin du Congo : canard boiteux du football congolais
Canard boiteux du football congolais, le championnat national de football féminin peine à relever les défis de la professionnalisation et de la compétitivité continentale, que s’est fixé le Président de la FECOFOOT, Jean Guy Blaise MAYOLAS, en comparaison aux championnats féminins Camerounais, Ivoiriens, Béninois ou Marocains. La faute à la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF), dirigée par Paul Samba, qui chaque année peine à organiser un championnat national de football féminin régulier, dans les temps et sans report. Dans cet amateurisme, impossible pour le football congolais, d’avoir de grandes équipes de football féminin, qui peuvent rivaliser avec les autres équipes du continent. Paul Samba, est t’il vraiment à la hauteur de ses missions ?
Tenez par exemple, actuellement dans les autres pays, les championnats nationaux de football féminin vont bientôt connaitre leur épilogue ou encore connaissent déjà leur champion, comme au Maroc, où l’équipe féminine de football de l’AS FAR (Association des Forces Armées Royales) a été sacrée championne de cette saison. Mais au Congo Brazzaville, c’est toujours l’incertitude et pendant ce temps, Paul Samba dort sur ses deux lauriers, au lieu de trouver des solutions alternatives, quitte à faire disputer le championnat de football féminin sur des terrains sableux.
Un autre problème que traîne Paul Samba sur sa tête, c’est celui du club de Diables Noirs Dames, champion en titre sacré champion au titre de la saison 2022-2023 en octobre 2023, pour le club n’a toujours pas reçu son trophée officiellement, mais pire, on se pose la question de savoir, dans quel état de forme va t’il participé au tournoi qualificatif à la Ligues des Champions de football féminin de la CAF 2024, en août prochain à Kinshasa, puisqu’il est très probable avec ce retard du démarrage du championnat de foot féminin, que les Diables Noirs Dames puissent interrompe leur participation au championnat pour aller disputer le tournoi qualificatif, donc les joueuses iront avec un niveau très moyen pour affronter des Camerounaises, des Equato-Guinéennes, des Congolaises de Kinshasa, ainsi que les Gabonaises, ayant pas moins de 30 matchs dans les jambes.
En matière de communication, Paul SAMBA semble ne pas comprendre qu’à l’ère d’internet, il est inamissible d’avoir une ligue de football sans canal de communication sur les réseaux sociaux. Contrairement à la LINAFF RDC, qui est présente sur les réseaux sociaux et communique très bien, pour faire rayonner le football féminin de la RDC; la LINAFF CONGO de Paul SAMBA, n’a ni logo officiel, et ne communique pas.
De ces faits, on se demande tous, si Paul Samba, président de la LINAFF, à conscience de ses missions et des conséquences que peuvent avoir son incapacité à organiser le championnat national de football féminin chaque année de façon régulière, sur la compétitivité des footballeuses, des clubs, mais aussi sur le rayonnement de notre football féminin ?
En somme, c’est un CARTON JAUNE que nous adressons à Paul Samba, afin qu’il prenne conscience, se réinvente, impose son autorité sur les dirigeants des clubs et soit plus ingénieux en s’adaptant aux difficultés auxquelles il fait face.