Football au Congo : Les échecs de Jean Guy Blaise MAYOLAS concernant le football féminin

Alors que l’une de ses thématiques phares lors de son élection et sa réélection à la tête de la FECOFOOT, était le développement du football féminin au Congo, sa professionnalisation, puis sa compétitivité, tant au niveau des clubs, qu’au niveau des sélections nationales féminines des Diables Rouges football, toutes catégories confondues, Jean Guy Blaise MAYOLAS a lamentablement échoué, malgré les sept années passées à la FECOFOOT. Analyse.

𝐋𝐞 𝐦𝐚𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐯𝐢𝐬𝐢𝐨𝐧 𝐩𝐨𝐮𝐫 𝐥𝐞 𝐟𝐨𝐨𝐭 𝐟𝐞́𝐦𝐢𝐧𝐢𝐧
S’il faille reconnaître que MAYOLAS a tout de même eu un intérêt pour le football féminin par moment, contrairement à son prédécesseur Michel Mbono, il faille aussi avoir le courage de dire que MAYOLAS n’avait aucune vision pour le développement du football féminin au Congo.

En effet, contrairement aux autres fédérations africaines de football, même celles de la sous région, où les championnats nationaux de football féminin étaient régulièrement organisés et ce aux mêmes dates que les championnats nationaux de football masculin, avec Jean Guy Blaise MAYOLAS, le championnat national de football féminin du Congo de Division 1, débutait très en retard et très souvent en fin de saison, lorsque toutes les compétitons nationales de football arrivaient à la clôture de leurs saison sportives.

Pour autant, ce n’était pas par manque de moyens financiers, ou encore par manque de stades disponibles. Les défenseurs Pro-MAYOLAS, avançaient comme raisons, l’indisponibilité des moyens de transports, visant à déplacer les équipes dans chaque ville, pendant que se déroulait aussi le championnat masculin, la FECOFOOT ne disposant pas assez des Bus.
Des raisons que nous considérons comme fantaisistes, puisque des alternatives existaient bien, à l’organisation du championnat national de football féminin au même moment que celui des hommes, il suffisait d’innover. En fait, Il y avait un vrai désintérêt pour le football féminin par Jean Guy Blaise MAYOLAS, malgré les quelques maigres subventions qu’il accordait aux clubs de football féminin, que les PRO MAYOLAS considèrent comme une preuve du désir de MAYOLAS de développer le foot féminin au Congo. foutaises !

Il faut avoir le courage de le dire à haute voix, MAYOLAS n’avait aucun projet de développement du football féminin, tant dans la structuration et la gestion des clubs de football féminin, que dans la bonne organisation du championnat de football féminin, et surtout dans la compétitivité des Diables Rouges du Congo Football Dames, toutes catégories confondues.
Tenez par exemple, lors des regroupements des équipes nationales de football féminin des Diables Rouges du Congo, sous MAYOLAS, il arrivait que les jeunes footballeuses congolaises, manquaient d’eau de rafraîchissement durant les séances d’entraînements, ou encore des primes de transport. MAYOLAS se contentait d’assurer les voyages des équipes, mais les conditions dans lesquelles les filles s’entraînaient n’étaient pas celles d’une sélection nationale.

Pour anticiper les commentaires des Pro MAYOLAS, nous reconnaissons que l’autorité de tutelle n’a jamais pris en charge les dépenses des équipes nationales de football dames, ce que nous condamnons avec la plus grande force. Toutefois, rien n’empêchait MAYOLAS, de mettre les Diables Rouges Dames dans des bonnes conditions d’entraînements, pour les matchs internationaux.
Il en est de même à la sponsorisation du football féminin par quelques entreprises congolaises. Qu’est-ce qui empéchait Jean Guy Blaise MAYOLAS, à trouver un sponsor pour le championnat national de football féminin du Congo ? La Fédération Camerounaise de Football l’a fait avec Guiness, la Fédération de Football de la République Démocratique du Congo (FECOFA), l’a fait, la Fédération Royale Marocaine de Football l’a fait.

Un sponsor pour le football féminin, aurait sans doute permis d’aider encore plus les clubs féminins à avoir les moyens de proposer des salaires aux joueuses, et de rendre les clubs de football féminin plus compétitifs.

Ce ne sont pourtant pas les entreprises qui manquent ? On a bien vu dans ce pays, MTN être sponsor du Tournoi de Football Féminin de Brazzaville, organisé par la Mairie de Brazzaville, en collaboration avec la Ligue Nationale de Football Féminin. C’est pour dire, qu’il y a des possibilités pour sponsoriser et accompagner le développement du football féminin au Congo.
Pour nous, MAYOLAS n’avait vraiment aucune vision pour le football féminin et organisé le championnat pour lui, était juste un moyen de justifier les fonds reçus de la FIFA et la CAF.
Parce que, si tel était son désir de développer le football féminin au Congo, il ne se serait pas contenter de distribuer çà et là, des subventions aux clubs féminins, mais il aurait fait comme le Maroc, qui avait mis sur pied, un programme de développement du football féminin au Maroc sur 4 ans et aujourd’hui, on voit les résultats.

Le Maroc est dorénavant considéré comme l’une meilleures nations de football féminin en Afrique, tant au niveau de ses équipes nationales féminines, qu’au niveau de son championnat et de ses clubs de football féminin.

Aujourd’hui, des pays comme le Sénégal ou encore le Bénin, ont dépassé le Congo en matière de pratique du football féminin,; tandis qu’il y a 10 ans en arrière le Congo avait une équipe de football féminin composée de talents. Hélas…

En conclusion, il nous faut du changement à la tête de la FECOFOOT et même si, nous ne cautionnons pas la manière dont MAYOLAS a été démis de ses fonctions, et que la Commission adhoc n’est pas reconnue par les deux plus grandes instances internationales de gestion du football, CAF et FIFA, nous pensons que le retour de Jean Guy Blaise MAYOLAS, n’est pas une bonne chose pour le football féminin.

S’il n’a rien fait pour le football féminin en 7 ans, de façon général pour le football congolais, il ne fera rien de mieux sur les 2 ans qui lui reste. Il nous faut une nouvelle génération des dirigeants du football congolais. Ni, Jean Guy Blaise MAYOLAS, ni William BOUAKA, ni Francky LOEMBA, ni Djim OUMAR, et encore moins Médard MOUSSODIA.
Quel est votre avis sur la gestion du football féminin par Jean Guy Blaise MAYOLAS, après 7 ans à la tête de la FECOFOOT ? à vos claviers.

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