Football Congolais : Comment MAYOLAS a échoué à développer et structurer le football féminin au Congo

Comment MAYOLAS a échoué à développer et structurer le football féminin au Congo

Président de la FECOFOOT depuis 7 ans, mais membre de l’institution depuis plus d’une décennie, Jean Guy Blaise MAYOLAS, ancien président de l’Étoile du Congo et du TP Mystère, avait promis à son arrivée de révolutionner le football féminin au Congo. Ses engagements étaient clairs :

  • lutter contre les préjugés,

  • médiatiser et rendre visible cette discipline,

  • attirer les jeunes filles vers la pratique,

  • et favoriser la création de clubs féminins sur tout le territoire national.

Sept ans plus tard, le constat est accablant : le football féminin congolais est à l’agonie. Loin d’un développement structuré, il reste à un stade embryonnaire.

1. Une Ligue Nationale inopérante

La Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF), confiée à Paul Samba, proche de MAYOLAS, illustre ce naufrage. Déconnecté des réalités modernes et incapable de s’imposer face aux clubs féminins, il a laissé s’installer l’anarchie.
En 2025, la LINAFF n’a toujours ni site internet, ni e-mail officiel, ni présence sur les réseaux sociaux. Résultat : zéro visibilité et une image de totale improvisation.

2. Un championnat national inexistant

La FECOFOOT n’a jamais réussi à organiser un véritable championnat national féminin avec un calendrier régulier et cohérent.
Les conséquences sont directes :

  • Les sélections nationales dames se présentent aux compétitions sans rythme ni condition physique, ce qui explique les résultats médiocres.

  • Les clubs engagés dans les tournois qualificatifs de la CAF manquent cruellement de préparation. L’AC Colombe, par exemple, ira défendre les couleurs du Congo avec seulement 3 matchs dans les jambes.

3. Des choix techniques incohérents

La nomination de Berjona MBEMBA à la tête de toutes les sélections nationales féminines (seniors, juniors et cadettes) en dit long sur l’absence de vision de MAYOLAS.

  • Elle n’a jamais entraîné un club,

  • Elle n’a ni l’expérience ni le bagage technique requis,

  • Pendant ce temps, les autres fédérations africaines recrutent des entraîneurs expérimentés, parfois étrangers, pour professionnaliser leurs sélections.

Ce choix relève plus du clientélisme que de la compétence.

4. Les jeunes totalement sacrifiés

Le point le plus grave reste l’absence de politique pour les jeunes.
En 7 ans, MAYOLAS et la LINAFF n’ont jamais imposé aux clubs féminins de disposer de catégories U15 et U17. Conséquences :

  • Pas de championnat national de football féminin Cat U15 et U17,

  • Pas de Coupe nationale de football féminin U15 et U17   regroupant les ligues départementales,

  • Aucune préparation à long terme pour bâtir une relève compétitive.

Aujourd’hui, avec le lancement par la CAF des compétitions féminines de jeunes (U17), le Congo se retrouve dans l’incapacité de mettre sur pied une véritable équipe nationale féminine U17 pour les éliminatoires de la CAN. C’est une faillite totale de vision.

Un mandat médiocre concernant le football féminin

L’échec de MAYOLAS concernant le foot féminin est flagrant et incontestable.

  • Pas de structuration pour le football féminin,

  • Pas de compétitions natioanles de football féminin des jeunes,

  • Pas de championnat national de football féminin digne,

  • Pas de stratégie technique claire.

Pendant que d’autres nations africaines progressent et s’installent sur la scène continentale, le Congo régresse.

Jean Guy Blaise MAYOLAS restera sans doute comme l’un des présidents de fédération les plus médiocres du football africain, incapable d’avoir donné au football féminin congolais les bases nécessaires pour exister, encore moins pour prospérer.

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