S’il faille admettre que le football congolais est à terre et n’est pas au niveau des autres nations, qui mettent du sérieux dans le structuration, ainsi que dans la formation des éducateurs et des entraîneurs, en plus d’avoir des infrastructures sportives de haut niveau, il faille admettre que le football féminin est le canard boiteux, qui tirer vers le bas l’image de notre football, puisque la version masculine essaie de tirer son épingle du jeu. La faute à une Ligue Nationale de Football dirigée par un certain Paul Samba, et qui malgré des années à la tête de cet organe, peine à organiser chaque saison sportive, un championnat national de football féminin compétitif, dans les temps, sans report, mais bien pire, peine à anticiper les problématiques d’organisation des dirigeants des clubs, auxquelles il fait face chaque saison.

Les conséquences de ce manque de dynamisme, d’ingéniosité, de rigueur et d’autorité à la tête de la LINAFF (Ligue Nationale de Football Féminin), par Paul Samba, sont désastreuses, tant pour nos footballeuses, tant pour pour les clubs, tant pour le rayonnement du football féminin sur l’ensemble du territoire national, puisque le championnat national de football féminin est la vitrine du football féminin, qui peut favoriser l’attractivité des filles à pratiquer le football, mais aussi favoriser son développement. Par ailleurs, en plus des conséquences citées précédemment, il y a l’expatriation de nos footballeuses à l’étranger, dans des pays comme la République Démocratique du Congo, le Maroc, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, afin de pouvoir taper dans le ballon et poursuivre leur carrière.

La question que l’on se pose tous, est la suivante : Pourquoi avoir une Ligue Nationale de Football Féminin, si cette dernière est incapable saison après saison, d’organiser un championnat national de football féminin d’une seule Division, composé seulement de 14 équipes ?

Contrairement à d’autres pays, la Fédération Congolaise de Football semble ne pas trop accordé de l’importance au football féminin, si non, elle aurait depuis apportée du changement au sein de la Ligue Nationale de Football Féminin, qui brille par un manque de vision, d’ingéniosité, et surtout de dynamisme, en comparaissant à la Ligue Nationale de Football (LINAFOOT), qui chaque année arrive à organiser à la fois, le championnat national de Ligue 1 Direct, mais aussi le championnat national de Ligue 2 Zone A (Brazzaville/Pool) et Zone B (Pointe-Noire/Kouilou).

Nous pensons, que le Président de la Fédération Congolaise de Football, son SG Badji Mombo, doivent vraiment se saisir de la question du football féminin, de la LINAFF, car nous passons a côté de plusieurs opportunités, notamment la possibilité de remporter des titres continentaux avec le football féminin, parce que nous avons d’excellentes footballeuses, mais par manque de compétitions, d’organisation et d’attention, leur talent se meurt. Il faut agir.