Fédération Congolaise de Football : arbitrage, le sifflet congolais, entre irrégularités et suspicion de partialité
Fédération Congolaise de Football – ( C’est le cancer du football congolais. Des arbitres qui changent le cours des matchs )
Quand l’arbitrage devient une comédie sur le terrain de football, on ne peut qu’en rigoler . La phase aller du championnat national direct de Ligue 1 du Congo, saison sportive 2023-2024, démarré depuis le mois de novembre 2023, est déjà à sa septième journée. Le sifflet congolais est à l’honneur durant toute cette saison sportive. Mais force est de constater des irrégularités incessantes au niveau de l’arbitrage. Cet état de choses amène à se demander à quel jeu s’adonnent les arbitres congolais.
Le sifflet congolais, objet de polémique sur plusieurs journées la saison passée, est en train de rendre la même copie pas très reluisante cette saison, alors que nous ne sommes qu’à la septième journée du championnat. Ainsi, on ne pourrait parler de football au Congo Brazzaville, sans faire mention de l’arbitre détenteur du sifflet. La Fédération Congolaise de Football, qui est en train de mettre le paquet pour donner un coup de visibilité à son championnat, avec la diffusion des matchs en live via sa page facebook, ce qui plaît au public congolais, redonne goût au football congolais, a réussi son premier pari. Elle qui souhaite professionnaliser le football congolais, notamment les ligues majeures : Ligue 1 et Ligue 2.
Pourtant, force est de constater que chaque année, certains mêmes problèmes refont surface. L’arbitrage en est un. Depuis le début de la saison 2023-2024, sur plusieurs matchs du championnat national direct de Ligue 1 du Congo, des erreurs arbitrales ont changé le cours des matchs. Le fait le plus récent, est le match au sommet de la septième journée, ayant opposé le CSM Diables Noirs à AC Léopards de Dolisie. Un match, qui a vu les deux équipes se neutraliser 1-1, mais dont le résultat aurait pu être différent et ce en faveur d’une victoire de Diables Noirs, si l’arbitrage n’a pas été en dessous du niveau exigé pour une telle rencontre. On parle tout même de la Ligue 1.
Donc, après seulement 7 journées, notre championnat majeur de Ligue 1, est déjà le théâtre d’un désastre au niveau de l’arbitrage, notamment par une série d’incompréhensions entre le juge central et les assistants, des penaltys non sifflés, des cartons fantaisistes. Le mal va se poursuivre durant toute la saison, et impacté le niveau réel des joueurs sur le terrain.
Le niveau des joueurs biaisé, par l’arbitrage malsain en Ligue 1 du Congo
En effet, si les erreurs d’arbitrages existent partout, même dans les buts grands championnat européens, la différence avec le football congolais, c’est que le niveau de nos joueurs est déjà très faible, tant sur l’aspect technique, que sur l’engagement et la tactique. De ces faits, si l’arbitrage vient encore se mêler en changeant les cours des matchs, c’est le football congolais qui paie cash. Il sera difficile pour notre football de réussir sa professionnalisation et à être performant, avec un bon niveau de jeu pratiqué par les équipes, comme le souhaite ardemment la Fédération Congolaise de Football, si les arbitres sont mauvais, ou tout simplement payé pour truquer les matchs.
À qui la faute ?
« L’arbitre est le seul maître du terrain », dit-on, mais si sa lecture du jeu et des faits de jeu vient à bouleverser le cours de la rencontre, on serait tenté de se poser maintes questions. Un manque de professionnalisme ou une carence criarde en terme de formation adéquate pourrait justifier les attitudes de ces hommes qui officient nos rencontres. La dernière vague de formation à laquelle ont participé en bonne et due forme nos arbitres sur les nouvelles lois et modifications du sport roi remonte à des années en arrière. Ils évoluent sur le rectangle vert avec des formations caduques, non conformes. Ils ne sont pas à jour en d’autres termes.
Il serait possible de dire peut-être que le sifflet congolais est confronté à un problème d’éthique dans l’exercice de ses fonctions, puisqu’évoluant déjà avec une formation caduque, il pourrait se dire que tous les moyens sont bons pour s’en sortir gagnant quitte à enfreindre les règles relatives au football. L’autre problème qui pourrait être un développement dans les irrégularités observées pendant les matchs serait peut-être l’existence d’une main invisible à l’œil nu dans les instances de prise de décisions arbitrales. Des irrégularités qui compromettent le résultat des matchs.
FAVORITISME ou IMPARTIALITÉ ?
Un arbitre dans l’exercice de ses fonctions se doit d’être impartial. Ses décisions peuvent impacter directement le résultat du match négativement ou positivement. La belle preuve que les équipes qui devraient ou qui pouvaient remporter leur rencontre se sont vu imposer un penalty imaginaire ou un but litigieux, résultant en une défaite ou un match nul. Dans d’autres cas, c’est l’état d’esprit et la psychologie de toute une équipe qui sont mis à l’épreuve. La belle preuve en est qu’à la suite d’actions discutables non sifflées à son encontre par l’arbitre central dans la surface de réparation lors de la 7e journée, les joueurs de Diables Noirs, ont voulu s’en prendre à l’arbitre central à la fin du match. Il est évident, qu’au regard de toutes ces erreurs d’arbitrages qui pénalisent à la fois notre football, nos joueurs, ainsi que les équipes qui cherchent à être plus organisées et professionnelles, il devient urgent de changer la donne.
OBJECTIVITÉ DANS LA REDYNAMISATION DE L’ARBITRAGE
Les différentes erreurs observées pendant les rencontres entachent l’image du football congolais. Il urge donc que les autorités congolaises à divers niveaux prennent des mesures drastiques pour enrayer le fléau. Organiser des formations périodiques pour les arbitres afin de les conformer aux règles actuelles dans le football. Inviter les arbitres à revoir leur cours d’éthique pourrait éviter certains problèmes lors des rencontres. Et enfin, la fédération congolaise de football, en partenariat avec la commission de discipline des arbitres, se doit de sanctionner avec la plus grande rigueur les défaillances qui pourraient être constatées au niveau des arbitres après les mesures de formation et d’éthique. Aussi, il serait judicieux que les possibles « mains invisibles » qui tirent les ficelles dans les instances de prise de décisions se retirent pour une image plus positive du football congolais à l’international.