Foot Congolais : être arbitre de football féminin, c’est soit être la copine d’un membre de la FECOFOOT ou voir sa carrière stagné

Harcèlement, chantage sexuel, les arbitres de football féminins au Congo, subissent de grandes pressions morales et physiques pour exercer leur métier avec passion, dans un milieu dominé par des hommes. Le sujet que notre rédaction, à décider de traiter et de publier, est un travail de réflexion et d’échanges avec de nombreux interlocuteurs qui nous ont affirmés avec exactitude et clarté ce qui se passe au sein de la FECOFOOT concernant les arbitres féminins. Décryptage.

Tel un Romain Molina, nos chroniqueurs ont correctement traité ce sujet, portant sur l’arbitrage féminin au Congo, et ce,  au sein de la FECOFOOT. Ce qui leur a été révélé par des sources sûres dont nous tairons les noms pour les protégées d’éventuelles représailles, donne froid dans le dos.

À la FECOFOOT, quand une fille arrive, elle doit appartenir à quelqu’un pour qu’elle soit soutenue. Sinon, elle n’a pas la chance d’aller loin dans sa carrière d’arbitre. 

Oui, vous avez bien lu ! Quand vous êtes une fille, passionnée par le monde de l’arbitrage et vous voulez en faire partie, une fois entrée dans l’arène de la FECOFOOT, vous devez appartenir à quelqu’un au sein de la Fédération Congolaise de Football, pour voir votre carrière évoluée tant au niveau national, qu’international. Ce que vous devez comprendre dans le mot « appartenir », c’est que vous devez être la petite amie ou couchée avec un membre influent de la Fédération Congolaise de Football pour être mise en avant et propulsée dans votre carrière d’arbitre féminin de football.

Si notre source que nous appellerons Alphonse, nous rappelle tout de même, que ce phénomène qui a longtemps perduré au sein de la FECOFOOT avec de véritables prédateurs sexuels, tend à s’estomper, car les personnes qui exerçaient leurs influences et le chantage sexuel sur les femmes arbitres, sont quasiment tous à la retraite, il en demeure moins, qu’il perdure encore, et cela se passe en toute discrétion.

L’anecdote d’Alphonse, notre source 

Alphonse, est un ancien acteur du football congolais, ayant eu des entrées autrefois dans la maison mère du football congolais, la FECOFOOT. Il connaît donc très bien, les mythes et les réalités de la FECOFOOT. Dans nos échanges, il a tenu à nous faire part de cette anecdote sur une de ses connaissances, ancienne arbitre de football au sein de la fédération congolaise de football.

« Un jour, ma collègue, arbitre de football féminin à l’époque, me fit part d’une invitation qu’elle avait reçue de la part d’un membre influent de la FECOFOOT. Inquiète de la tournure que pouvait prendre ce rendez-vous, elle demanda que je l’accompagne pour assurer ses arrières en cas de surprises. Pour la sécurité de ma collègue, j’accepta. 

Après avoir confirmé le rendez-vous, elle se présenta au lieu du dit rendez-vous, qui était un grand hôtel de Brazzaville, accompagné de ma modeste personne. Arrivée sur place, lorsque ce responsable influent de la FECOFOOT, constata qu’elle était venue accompagné, il s’était automatiquement mis dans une colère noire, en disant ces mots :   » Pourquoi, n’es tu pas venue seule ? » Aussitôt, tous les deux avions compris le projet que ce membre influent de la FECOFOOT, avait concocté pour ma collègue. Nous avions de suite, rebroussaillez chemin.  »

La plupart des filles arbitres de football féminin, lorsqu’elles arrivent à la FECOFOOT, elles appartiennent aux uns et aux autres dans les coulisses. 

« Lorsqu’une fille refuse d’appartenir à quelqu’un au sein de la FECOFOOT, c’est-à-dire être la petite amie d’un membre influent de la fédération, elle aura du mal à réussir sa carrière d’arbitre. De ce fait, elle aura moins de chance, d’être inscrite sur les lites envoyées par la FECOFOOT  à la CAF et la FIFA, afin d’être sélectionnée pour officier des matchs internationaux. « 

En effet, comme toutes les autres fédérations africaines de football, la FECOFOOT, communique une liste à la CAF de ses meilleurs arbitres de football (hommes et femmes). Une fois cette liste réceptionnée, la CAF décide en fonction de ses critères d’évaluation, quel arbitre appelé. Donc faire partie de cette liste, quand on est arbitre, c’est important. Mais, lorsque l’on est une femme arbitre à la FECOFOOT, une règle prévaut : appartenir à quelqu’un à la FECOFOOT pour être poussé.

D’après notre source Alphonse, de nombreuses filles ou femmes ayant débuté le métier d’arbitre au Congo, une fois arrivée à la FECOFOOT, ont du abandonné leur projet, pour ces raisons de chantages et harcèlement sexuel.

Un Président qui cri scandale chez le voisin, mais peine à voir ce qui se passe dans sa propre maison

Alors qu’il s’était fondu d’un communiqué à la suite du sandale d’abus sexuel au sein du monde de football de la République Démocratique du Congo, après le traitement de ce sujet et des différentes informations obtenues, on se rend compte, que Jan Guy Mayolas, a lui-même du linge sale à laver au plus vite, avant qu’un Romain Molina n’enquête sur ces agissements au sein de la FECOFOOT.

Il y a tellement à dire sur la question d’arbitrage au sein du football Congolais et plus particulièrement l’arbitrage féminin. Tout, évidement, ne peut être traité dans un seul article, mais l’idée de notre rédaction était d’en parler, car au Congo, les gens ont peur de dénoncer, afin de ne pas subir des représailles.

En tant que média libre d’information et conformément à la constitution congolaise, nous avons décidé de mettre notre plume au service de la société. Espérant que cet article mettra de la lumière sur ce phénomène et fera prendre conscience aux dirigeants de la FECOFOOT pour que cesse ces pratiques dépassées, afin que nous ayons de plus en plus de femmes arbitres dans notre football, sans qu’elles ne puissent être vues comme des proies.

 

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