Football Féminin au Congo : Paul Samba, président de la Ligue Nationale de Football Féminin, incompétent et sans vision

Football Féminin au Congo – Reconduit au poste de Président de la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF) du Congo par Jean Guy Blaise Mayolas, Paul Samba est pourtant considéré par de nombreux acteurs du football féminin congolais, comme le principal responsable de l’échec du développement de la pratique du football féminin au Congo. Analyse de la rédaction.

Paul Samba : un président incompétent et sans vision

En comparaison à ce que font les Présidents des Ligues Nationales de Football Féminin dans les autres pays africains, en matière de développement de la pratique du football féminin, mais aussi d’organisation et de structuration des championnats nationaux de football féminin, l’on pourrait presque demander à Paul Samba, Président de la Ligue Nationale de Football Féminin (LINAFF), d’aller apprendre auprès d’eux, tellement il manque de vision et d’idées novatrices pour vraiment redynamiser le football féminin au Congo.

Pour les nombreux acteurs du football féminin congolais, Paul Samba est un président ‘très incompétent”, qui malgré les nombreuses années passées à la tête de la Ligue Nationale de Football Féminin, le veille homme la soixantaine révolue, peine à dynamiser le football féminin, comme on peut le constater dans d’autres pays.

Ce qui est reproché à Paul Samba, c’est son incapacité à organiser un championnat national de football féminin digne de ce nom au Congo, depuis des années. En effet, si dans d’autres pays, même ceux de la sous-région, comme le Cameroun, la RDC, la Guinée, les championnats nationaux de football féminin de Première Division Dames, débutent très tôt, généralement à l’ouverture de leur saison sportive respective et se disputent à minima en 20 voire 25 journées.

Constat fait chez nous au Congo, la Ligue Nationale de Football Féminin dirigée par Paul Samba, lance le championnat national de football féminin généralement à la clôture officielle de la saison sportive, donc généralement fin juin. Le problème est qu’en fin juin, de nombreuses joueuses se rendent indisponibles pour leurs clubs de football féminin respectif, donc difficile non seulement pour les clubs d’avoir leurs groupes de joueuses de départ en début de saison, mais aussi le championnat est moins qualitatif.

Pire, ce championnat de football féminin bricolé, organisé par la LINAFF de Paul Samba fin juin, ne dure pas plus de trois journées. Celui-ci est stoppé sans raisons valables, afin de permettre aux clubs de se concentrer sur la Coupe du Congo, puis se voit relancé sous forme de Play-Off quelques mois avant l’ouverture de la nouvelle saison, pour désigner le club champion.

Une vraie cacophonie, qui n’aide pas les clubs de football féminin congolais à mettre en place une bonne planification d’entraînement à destination des joueuses, dont ils ont la charge de former et de suivre l’évolution sur le plan sportif. Dans ces conditions, il est difficile que le football féminin se développe au Congo, mais surtout d’avoir d’excellentes joueuses de football bien formées et en conditions athlétiques, pour rivaliser face aux Camerounaises, Équato-Guinéennes, Congolaises de Kinshasa, Ivoiriennes, Marocaines, et même Béninoises.

Pourtant, ce n’est pas faute de moyens mis à disposition par la Fédération Congolaise de Football, auprès de la Ligue Nationale de Football Féminin, mais Paul Samba et des pairs de la LINAFF, semblent ne pas utiliser le budget mis à leur disposition à bon escient.

Et cette année 2024, nous risquerons de vivre les mêmes choses, un championnat national de football féminin “bricolé” et sans une véritable valeur ajoutée pour les clubs et joueuses, alors qu’au Cameroun, le championnat national de football féminin est déjà à 13e journée, il en est de même pour la Côte d’Ivoire, le Maroc, et même le Bénin.

La Responsabilité de la FECOFOOT et de Jean Guy Blaise MAYOLAS

Il faut le dire, et ce, en toute franchise, le football féminin peine à prendre son envol au Congo, tandis que la FIFA ne cesse d’augmenter les subventions auprès des fédérations et associations membres pour accroître sa pratique et la Fédération Congolaise de Football ne fait pas exception.

Cependant, si certains pays africains comme le Maroc, la Côte d’Ivoire, le Cameroun, la Zambie, l’Afrique du Sud, et même le Bénin pour ne citer que ceux-ci, arrivent à tirer leur épingle du jeu, en utilisant à bon escient les subventions de la FIFA destinées au football féminin, ce n’est pas le cas du Congo, où l’organisation et la structuration du football féminin se font en mode “bricolage” ou “mboka-mboka”.

La faute à une fédération qui fait du trompe à l’œil en matière de politique de football féminin. À entendre le Président de la Fédération Congolaise de Football, Jean Guy Blaise MAYOLAS, “il croit au football féminin au Congo, et fera tout son possible pour développer sa pratique sur l’ensemble du territoire”. Comment croire aux propos de Jean Guy Blaise MAYOLAS, quand on constate que son Comité Exécutif a reconduit Paul Samba à la tête de la Ligue Nationale de Football Féminin, alors que ce dernier est décrié par tous les acteurs du football féminin, par son immobilisme, ses pratiques mafieuses, mais surtout par son incapacité à organiser un championnat national de football féminin digne de ce nom au Congo, depuis des années ?

Il est clair, que la Fédération Congolaise de Football, n’accorde aucune importance au football féminin, sinon elle aurait fait de son mieux, tout au moins, pour que le seul championnat national de football féminin de Première Division, puisse être organisé à temps et dans les bonnes conditions, en y mettant les moyens qu’il faut. Hélas, les footballeuses sont abandonnées à leur triste sort, de voir chaque année le football masculin mieux se structurer, sans qu’elles ne bénéficient pas de la même attention. Une forme de discrimination qui ne dit pas son nom.

En-tout-cas, les acteurs du football féminin, attendent avec impatience le démarrage du championnat national de football féminin, le plutôt possible en ce mois de mars dédié à la femme, en espérant que celui-ci totalise tout au moins une vingtaine de journées.

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