Le CSM Diables Noirs passait un très gros test en Afrique du Sud ce dimanche soir et il a été particulièrement négatif. Outre le score, les côtés négatifs se sont multipliés durant la rencontre et ont logiquement abouti à cette défaite inattendue, puisque l’adversaire n’était pas forcément d’un niveau supérieur. Retour sur quelques-uns des points soulevés par cette partie.

Après sa lourde défaite à domicile face au Stade Malien, lors de la première journée de la phase de groupes de la Coupe de la Confédération CAF, le CSM Diables Noirs se devait de ramener d’Afrique du Sud, un résultat positif, autre qu’une défaite, afin d’espérer continuer la course dans cette phase de la compétition. Pourtant, c’est tout le contraire qui s’est passé hier soir au Stade XX, puisque Cyril NDONGA et ses hommes ont été battus (1-2), par Sekhukhune United FC, en ayant affiché une prestation étriquée alors que l’adversaire n’était pas aussi fort que ça.

Ils ont commencé très fort. Avant de fléchir et de craquer. Après avoir dominé son début de rencontre de la phase de groupes de la Coupe de la CAF contre Sekhukhune United FC dimanche soir, allant jusqu’à mener score après le magnifique but de Ngakosso d’une frappe tendue depuis le rond central, le CSM est retombé dans ses travers, c’est à dire des erreurs défensives de bas niveau, ayant permis à l’adversaire de revenir au score, puis d’incrire un second but, à cause d’une passivité d’une défense aux abois, qui prouve à suffisance que le niveau de nos joueurs locaux est très médiocre, et il y a du travail à faire dans la formation.

Un manque de réalisme et des déchets techniques rédhibitoires

Contrairement au match contre les Blancs de Bamako du Stade Malien, les hommes de Cyril ont été présent dans l’engagement, l’agressivité, la pression sur l’adversaire, mais ont péché devant les buts, trop pressés, trop brouillant, mais surtout trop de déchets techniques. À ce niveau de compétition et face à un adversaire capable de défendre en s’appuyant sur des mécanismes parfaitement maîtrisés, il est absolument nécessaire d’être à un très bon niveau technique pour parvenir à exprimer sa supériorité théorique.

La non-titularisation d’Archi FATAKI qui interroge ?

Depuis son arrivée à la tête des Diables Noirs, Cyril NDONGA semble ne peut compter sur l’attaquant Archi FATAKI dans ce plan jeu. Pour preuve, lors de la première journée de cette phase de groupes, le technicien congolais n’avait pas daigné de convoquer l’attaquant, alors que ces derniers sont peut-être l’arme fatale de cette équipe des noirs et jaunes. Lorsque la question avait été posée sur l’absence de FATAKI, Cyril NDONGA avait fait savoir officiellement qu’il s’agissait d’une question administrative. Une question qui ne s’est pas posée, lors du tour préliminaire qui a vu FATAKI être aligné par Noël Tosi.

Par ailleurs, officieusement, il se dit que le courant ne passe pas entre le technicien congolais et l’attaquant d’origine congolaise (RDC). C’est la raison pour laquelle Cyril NDONGA le snobe depuis son arrivée chez les Yaka Dia Mama. C’est ce qu’il a fait lors de cette deuxième journée de la phase de groupes en Afrique du Sud, puisque Archi FATAKI n’est apparu sur le terrain que dans les derniers instants du match, pendant que son équipe était menée et où sa présence était plus que nécessaire, au vu de son intellgence de jeu, son gabarit, sa force physique, sa bonne technicité balle au pied et son flair devant les buts.

Il sied de rappeler qu’Archi FATAKI, ce sont 6 buts en 11 matchs, toute compétition confondue. Sa titularisation aurait été donc plus que nécessaire dans ces deux matchs perdus par Diables Noirs. Hélas, Cyril NDONGA, soutenu sans doute par sa hiérarchie, ont pensé prendre les bonnes décisions.

Pour conclure, il faut dire qu’à la suite de cette défaite en terres sud-africaines, le CSM Diables Noirs est d’ores et déjà éliminé de la compétition. Il s’agira juste pour Cyril Ndonga et ses hommes de sauver leurs honneurs, en remportant les deux matchs à domicile qu’ils auront à livrer en 2024.