Football Féminin au Congo : Quand la responsabilité des dirigeants des clubs de football féminin du Congo se pose, dans l’immobilisme observé dans le développement de la pratique du football féminin

Football Féminin au Congo – Le football féminin peine à trouver sa place au Congo alors qu’une grande vague de féminisation qui tend à impliquer davantage les femmes au sein d’un milieu fortement masculinisé est en cours dans le monde. Si la Fédération Congolaise de Football peine à impulser une vraie dynamique fédérale pour développer la pratique féminine du football, les clubs sportifs locaux ne font pas mieux, en particulier les clubs de football féminin, dont les dirigeants ont une grande part de responsabilité dans l’immobilisme observé dans le développement de la pratique du football féminin au Congo. Analyse de la rédaction.

Le manque de vision et de travail en intelligence collective des dirigeants des clubs de football féminin du Congo

Qu’il s’agisse de Diables Noirs Dames avec à sa tête Christian Mboukou, de Clech Ngapy d’AC Colombe, de Malela gaz du FCF La Source ou encore de Riga Obambi de Galactic Excellence, et bien d’autres dirigeants de clubs de football féminin congolais, tous ont un défaut qui les caractérise, c’est l’individualisme. En effet, contrairement au dynamisme et à l’organisation que l’on peut observer auprès des dirigeants des clubs de football masculin congolais, en ce qui concerne le football féminin, les dirigeants des clubs manquent de vision, mais surtout peinent à travailler ensemble afin de contribuer à la bonne dynamique du football féminin dans le pays, et au développement de sa pratique.

De par leur individualisme, leur absence de cohésion et de travail en groupe, puisque chaque dirigeant de par son statut ne défend que les intérêts de son club auprès de la Fédération Congolaise de Football et la Ligue Nationale de Football Féminin, il est difficile de voir le football féminin progresser et se développer au Congo, puisque c’est chacun pour soi. Cependant, si les dirigeants pouvaient mettre leur ego et stature de côté, pour ne défendre que les intérêts du développement de la pratique du football féminin en groupe, nous aurons une FECOFOOT plus à l’écoute et une Ligue Nationale de Football Féminin prêt à collaborer avec l’ensemble des clubs, pour trouver des solutions visant à organiser chaque année, un bon championnat de football féminin.

Tenez par exemple, d’après les informations qui nous avons eu, il semblerait que le championnat national de football féminin saison 2023-2024, n’a pas encore débuté, pour la simple et bonne raison que certains clubs de football féminin, peinent à fournir les listes de leurs joueuses qui seront qualifiées pour participer au championnat. Si la LINAFF à une part de responsabilité dans cette pagaille, puisqu’en tant qu’organisatrice du championnat, elle aurait dû mettre la pression sur les clubs depuis plusieurs mois, notamment pendant la Coupe de la Ville de Football féminin.

Mais les dirigeants des clubs sont aussi coupables, puisque c’est une forme de négligence de leur part. Par ailleurs, tout ceci aurait pu être évité, si les dirigeants des clubs de football travaillaient ensemble, communiquaient et avaient une association des clubs de football qui coordonne tout ça.

Les dirigeants des clubs de football féminin congolais, doivent se remettre en question et travailler ensemble, en créant une vraie association des clubs de football féminin qui défendra leurs intérêts. 

En conclusion, au sein de la rédaction, nous pensons que les premiers acteurs qui doivent montrer l’exemple aux dirigeants de la FECOFOOT et la LINAFF, sont les dirigeants des clubs de football féminin. Ces derniers, doivent travailler ensemble, mais surtout défendre en comité devant les instances dirigeantes du football congolais, les intérêts des footballeuses et du football féminin, plutôt que de le faire de façon individuelle. C’est à eux d’impulser la bonne dynamique visant à développer la pratique du football féminin au Congo, grâce à une bonne communication et organisation entre eux, ce qui mettra la Fédération Congolaise de Football et la Ligue National de Football Féminin, face à leurs propres responsabilités. Tant qu’il n’y aura pas cet état d’esprit, le football féminin continuera à stagner au Congo.

Les dirigeants des clubs de football féminin, sont les seuls à connaître les problèmes auxquels ils font face au quotidien dans la gestion de leurs clubs respectifs et des footballeuses. Ils ont donc des pistes de solutions, qu’ils peuvent soumettre en association auprès du Président Jean Guy Blaise MAYOLAS, dans le but de développer la pratique du football féminin au Congo, mais aussi l’organisation facile d’un championnat national de football féminin avec toutes les contraintes connues.

Les présidents des clubs de football féminin, seront-ils prêts à changer leur état d’esprit, et à défendre les intérêts du football féminin ensemble ? C’est la question que nous nous posons chez NDEMBOMAG. Quel est votre avis sur la question ?

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