Football Congolais- Depuis l’appel d’offres lancé par son instance, visant à trouver un nouvel équipementier pour les sélections nationales de football du Congo, le Président de la Fédération Congolaise de Football, n’a toujours pas semble til reçu une proposition officielle d’un équipementier majeur, sans doute ces derniers considérant la Fédération Congolaise de Football, non-sérieuse. À cet effet, les équipes nationales de football du Congo, continuent à utiliser les anciennes tenues officielles et d’entraînements, qui sont quasiment devenus délavés et non-présentables, sans que cela ne puisse gêner Jean Guy Blaise MAYOLAS et son Comité Exécutif.

Un amateurisme à la tête de la Fédération Congolaise de Football

Quand on parle d’amateurisme au sein de Fédérations Africaines de Football, nous pensons qu’il faille placer la Fédération Congolaise de Football dans le Top 5. Dirigée par Jean Guy Blaise MAYOLAS, qui est à son deuxième mandat consécutif, assisté par sa bande de copains, la Fédération Congolaise de Football est une institution qui peine à s’adapter aux nouvelles méthodes de gouvernance d’organisations sportives, qui demandent à ce que les acteurs s’imposent la rigueur dans le travail, le sens d’éthique, l’innovation, le pragmatisme, et une communication interne et externe professionnelle.

Cependant, le constat fait avec la Fédération Congolaise de Football, c’est que tout semble marcher sur la tête dans cette institution. D’abord, il y a une d’immobilisme en termes d’innovation et réforme du football congolais, dans son ensemble (Réforme des textes réglementaires existants et proposition de nouvelles dispositions qui s’adaptent au football professionnel et au business, programme de formation à destination des éducateurs de football, entraîneurs et jeunes talents…), puis il y a une communication de l’instance et des sélections qui est moribonde, qui ressemble à l’époque où il n’existait que la Radiodiffusion et Télédiffusion, alors que nous sommes à l’ère du tout numérique et que nombreux outils existent pour rendre la communication d’une instance fluide et professionnelle.

Mais, le pire, c’est quand la fédération est incapable de trouver un équipementier de qualité internationale, afin de mieux habiller ses sélections, pourtant elle perçoit des subventions de la FIFA, pouvant lui permettre de se positionner au même niveau que les autres fédérations africaines.

Il est tout de même inacceptable, qu’à chaque compétition internationale de football, les joueurs soient obligés de restituer les tenues portées, afin que celles-ci soient nettoyées et réutilisées pour les échéances futures. Il en est de même pour les tenues d’entraînements, et même les maillots officiels, qui sont lavés et il arrive même que le lavage ne soit pas complet, une fois redonner aux joueurs, ces derniers constatent la puanteur.

Un manque de sérieux, mais surtout d’amour pour le pays des dirigeants de la FECOFOOT

Quand on aime son pays et que l’on aimerait laisser une bonne histoire et un héritage après son passage, on s’y investit soi-même et on investit les moyens que nous avons à disposition, pour donner une bonne image de l’instance dont a la charge de diriger, en créant des conditions favorables de travail pour ses collaborateurs, et ses partenaires. Mais Jean Guy Blaise MAYOLAS et sa bande de copains, se contentent de profiter de l’usufruit de la FIFA et de la CAF, sans rien s’exiger, ni s’imposer.

S’il faut reconnaître en Jean Guy Blaise MAYOLAS, sa volonté de professionnaliser et donner de la visibilité au championnat national de football d’élite, la Ligue 1 du Congo, il faut aussi signifier que l’image renvoyée par nos sélections nationales de football auprès du public et des étrangers, c’est celle de sélections de bas niveau. Les Congolais n’ont que d’admiration pour les autres fédérations et sélections africaines, qui travaillent de façon professionnelle. Des contrats certifiés avec des grandes marques d’équipementiers, comme c’est le cas avec la Léopards de la RDC, une communication professionnelle de l’instance et des sélections.

Il est juste triste de constater, que nos équipes nationales de football, s’habillent comme des équipes de quartiers dites “EWAWA”, et même certains clubs de Ligue 1 du Congo, sont nettement mieux présentables que toutes les sélections des Diables Rouges du Congo Football ; mais cela ne dérange pas ceux qui dirigent la FECOFOOT. Comme on le dit souvent, si tu es sale chez toi, et ne t’accordes pas de valeur, tu feras autant pour ton entreprise.

Nécessité d’un changement de paradigme et de management au sein de la FECOFOOT

C’est tout de même honteux pour Jean Guy Blaise MAYOLAS, en tout cas, à moins que ce dernier ne connaisse pas la honte, de voir les critiques s’abattre sur l’instance qu’il dirige, lorsque les joueurs se voient demander de restituer leurs tenues de participation aux compétitions internationales, relevées et reportées, pour la simple et bonne raison que nous n’avons pas les stocks suffisants.

Le Président Jean Guy Blaise MAYOLAS, doit changer la donne et se réinventer, il a une histoire à laisser à la FECOFOOT. S’il faille apprécier les efforts qu’il abat pour rendre attractif le championnat national de football de Ligue 1 du Congo, il faille aussi lui demander de travailler dans ce sens, en ce qui concerne l’équipementier futur officiel, mais aussi la communication interne et externe de la fédération et externe qui est très bancale, qui ressemble à une communication de club de maman du marché, alors qu’il a la possibilité de faire comme les autres. Ce ne sont pas les compétences qui manquent dans ce pays.

De deux choses l’une. Soit le Président fait appel à une agence spécialisée en communication au Congo, qui sera chargée de gérer toute la communication de la fédération, ainsi que celle des sélections, soit le Président Mayolas, vire les incompétents du département de communication de la fédération et nommer des ressources valables. Mais, on ne peut plus continuer à subir cette honte.

Espérons que cette missive sera lue par le Président MAYOLAS lui-même et que les choses iront dans le bon sens, pour le meilleur de notre football.